Comme dans tout exercice de probabilité qui ne fait pas intervenir de variables aléatoires, on doit commencer la résolution par la définition de l’univers associé à l’expérience. On rencontre ici une difficulté classique : les billets d’une catégorie ne sont pas (facilement) discernables.
Proposition 9 (Formule des probabilit¶es totales g¶en¶eralis¶ee)Soit(Ai)i2Iune par- tition de›, telle que P(Ai)>0, pour tout i 2 I. Alors, pour tout ¶ev¶enement B, P(B) = X i2I P(BjAi)P(Ai) La formule des probabilit¶es totales permet de suivre les ¶etapes de l’exp¶erience al¶eatoire dans l’ordre chronologique.
Pour cette raison, avant d’aborder les chapitres de statistique, nous conseillons vivement au lecteur, de se reporter, en cas de besoin, aux ouvrages spécialisés, afin de revoir ou de compléter leurs connaissances en matière de calcul des probabilités.
La justification proposée est assez détaillée. On peut se contenter de dire que la somme des probabilités doit être égale à 1, puisque c’est une propriété majeure des tableaux utilisés pour donner les lois de couple de variables aléatoires discrètes. On se contente ici de justifier les calculs dans un des deux cas, par symétrie.