Les exploitants de deux élevages de bovins de Loire-Atlantique, situés à proximité d’un parc éolien, ont rapporté différents troubles chez leurs animaux, dont une diminution de la production et de la qualité du lait, des troubles du comportement ou une augmentation de la mortalité.
Cela contribue à une reconquête de la qualité de l'eau, notamment des les zones vulnérables d'élevage. Pour ce qui est de la consommation d'eau, les élevages bovins consomment moins d'1 % des prélèvements nationaux.
Mais la forte croissance de la filière de l'élevage bovin a un impact environnemental considérable. La production des aliments destinés aux animaux ainsi que tout le cycle de vie de l'élevage a des répercussions environnementales très négatives : l'élevage est une des sources principales de la dégradation des sols et de l' eau.
Ce total com- prend les émissions directes de l’élevage (fermentation entérique, gestion et épandage des déjections) qui représentent 68% de ce total, les émissions directes des cultures consommées par l’élevage (28% du to- tal), et les émissions indirectes dues à l’utilisation des intrants (énergie, engrais).
L'Idele rappelle que l'engagement de nombreux élevages dans le PMPO (programme de maîtrise des pollutions d'origine agricole) a permis de réduire de 30 % l'utilisation d'engrais azoté minéral entre 1990 et 2010. Cela contribue à une reconquête de la qualité de l'eau, notamment des les zones vulnérables d'élevage. Pour ce qui est de la consommation
Si l'agriculture française représente 98 % des émissions d'ammoniac, l'élevage représente 42 % des émissions liées principalement à la gestion des effluents (les 56 % restants sont liées au secteur agricole hors bovins). Néanmoins, en 25 ans, la filière a su réduire ses émissions de 7 %. Il ne faut d'ailleurs pas oublier que les systèmes pâturants
On pointe souvent du doigt l'utilisation de produits phytosanitaires. Cependant, les éleveurs utilisent 40 % de phytos en moins sur leurs cultures en rotation que les exploitations en grandes cultures. De plus, 28 % de la SAU nationale est composée de prairiespermanentes sur lesquelles il n'y a aucun phyto. L'institut rappelle d'ailleurs que l'élev
Les bovins contribuent pour 24 % aux consommations d'énergie du secteur agricole mais celles-ci ont fortement baissé au cours des 20 dernières années (- 22 % de 1990 à 2010 grâce à des économies faites sur les achats d'aliments et d'engrais). De plus, ces élevages produisent 24 % du total de l'énergie renouvelableproduite par l'agriculture (8 000 é