Cette catégorie est elle-même décomposée en trois sous-ensembles : les « conflits éthiques », la « qualité empêchée » et le « travail inutile ». Concernant le conflit éthique, les auteurs l’introduisent dans les termes suivants : « Le travail que l’on fait peut entrer en contradiction avec ses convictions personnelles » (p. 157).
Concernant le conflit éthique, les auteurs l’introduisent dans les termes suivants : « Le travail que l’on fait peut entrer en contradiction avec ses convictions personnelles » (p. 157). Avec cette formulation ramassée, on trouve l’essentiel de ce qu’il convient de saisir en introduction de notre propos consacré à cette notion.
Lorsque l’objectif poursuivi dans une étude est de comprendre la nature des liens entre différentes variables, ceci en donnant au conflit éthique une place centrale, une manière de le mesurer, pouvant être qualifiée de « classique », consiste à répertorier les situations typiquement génératrices de conflits éthiques puis de les traduire en items.
La manière dont ils agissent dans ces circonstances, soit en défendant cette valeur, soit en la niant, est selon nous déterminante dans l’émergence d’un éventuel conflit éthique. Cependant, au moment d’agir, le salarié tient surtout compte de son comportement attendu par sa hiérarchie.