Les villes africaines se développent dans des zones vulnérables. Par exemple, la zone côtière de l'Afrique de l'Ouest entre la Côte d'Ivoire et le Nigeria, qui comprend de grandes villes comme Abidjan, Accra, Lomé, Cotonou et Lagos, est la région qui s'urbanise le plus rapidement au monde. Elle devrait devenir une mégalopole d'ici 2050.
Des géantes comme Le Caire, Lagos, Johannesburg ou Kinshasa… qui ne parviennent pas à faire oublier l’idée que c’est dans les espaces à taille humaine qui abritent déjà 70 % des urbains africains que se joue le futur du continent. La ville africaine du futur est le lieu des révolutions, des sauts dans l’avenir.
11 L’alternative serait au contraire synonyme de risques de déstabilisation de grande ampleur et pour l’Afrique et pour le monde. Or ces risques sont réels, ne serait-ce qu’au regard du constat actuel. 12 Le premier facteur de fragilité des villes africaines tient paradoxalement aux populations qui la composent.
Pour débloquer cette situation, il faudra des réformes au niveau national et au niveau des villes. Cela peut également être soutenu par ce que l'on appelle le financement mixte où les flux financiers privés sont encouragés par le biais du financement du développement. Le leadership des villes africaines sera essentiel.
De nombreux dirigeants africains soulignent l'inadéquation entre la cause et l'effet dans le système climatique mondial. Tous les pays, conformément à l’Accord de Paris, sont censés réduire drastiquement leurs émissions de gaz à effet de serre afin d'éviter que la température mondiale n'augmente de 1,5°C. L'ancien vice-président nigérian Yemi Osimb
Les villes d'Afrique et d'autres pays à faible revenu devront contribuer de manière substantielle à la lutte contre le changement climatique. Pourtant, les avantages potentiels sont considérables. La voie vers le niveau zéro émission peut avoir des résultats positifs substantiels pour les villes africaines. Par exemple, pour des villes comme Kampal
La même étude qui a calculé les avantages totaux estimés de l'écologisation des villes africaines a également noté que les coûts d'investissement dans les infrastructures s'élevaient à environ 280 milliards de dollars US d'ici 2050 pour l'ensemble des 35 villesen Éthiopie, au Kenya et en Afrique du Sud. Pourtant, les flux de financement climatique
Le leadership des villes africaines sera essentiel. Il doit veiller à ce que ces financements soient investis dans des infrastructures qui contribuent à atténuer l'impact du changement climatique et à s'y adapter, et qui rendent les villes plus compactes et plus agréables à vivre. Par exemple, la forme d'une ville a un impact considérable sur ses é