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L'Analyse planifiée des données en psychologie

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  • Quelles sont les étapes de l'analyse de données ?

    L'analyse est le principal outil permettant d'obtenir de l'information à partir des données.
    Les données d'une enquête peuvent être utilisées à des fins d'études descriptives ou analytiques.

  • Quelles sont les trois phases de l'analyse des données ?

    L'analyse psychologique consiste à déterminer les tendances du sujet et leur degré d'achèvement dans les actes, lequel dépend de sa force à agir.
    L'écart entre les buts des tendances et leur réalisation en actes est comblé par la « pensée intérieure » et le langage.

En approfondissant l'analyse planifiée des données, ce manuel ne présente pas toutes les méthodes statistiques utilisées en psychologie. Une vue d'ensemble  Autres questions

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L'Analyse planifiée des données en psychologie
L"analyse planifiée des données en psychologie COLLECTION DIRIGÉE PAR PAUL FRAISSE 4.

Plans du type " combinaison entre groupes indépen- dants et groupes appareillés » : S*T 190 A / Les comparaisons sur G (type V) 191 B / Les comparaisons sur T (type 192 C / Les comparaisons d"interaction entre G et T (type V.

W) 194 D / Les comparaisons sur G conditionnellement à T" (type V/T) 195 E / Les comparaisons sur T conditionnellement à G" (type W/G") 196 5.

Inférence fiduciaire sur un contraste entre moyennes dans le cadre S*T 197 CONCLUSION 203 BIBLIOGRAPHIE 207 CORRIGÉS DES EXERCICES , . 209 TABLES STATISTIQUES , 239 Préface Avec l"usage d"instruments de calcul de plus en plus puis- sants, diversifiés et accessibles, s"est répandu, dans les domaines de recherche les plus divers, le goût des analyses statistiques plus poussées, qu"il s"agisse de dégager les lignes de force d"un processus à partir d"une masse de données, ou de procéder à des analyses fines répondant à des questions spécifiques que peut se poser le chercheur.

Parallèlement, on a vu se développer, dès les années cin- quante, chez les " Anglo-Saxons », un nouveau courant de la statistique, dénommé par eux " analyse des données » (data analysis) : terme ne renvoyant bien sûr ni à une doctrine sec- taire ni à des pratiques laxistes, mais à un certain état d"esprit à l"égard de la statistique, selon lequel il est parfaitement légitime d"examiner de près des données et de les interpréter, quelles que soient les intentions, les hypothèses qui ont pu présider à leur recueil.

Quelques maximes favorites du statis- ticien Tukey, qui a tant œuvré pour répandre cet état d"esprit de la data analysis, sont à cet égard tout à fait significatives : " C"est au statisticien de s"adapter aux besoins de l"usager, et non l"inverse! » 3" ou encore : " Ce qui importe-9 ce sont les questions, bien plus que les modèles! ».

Pour un psychologue, surtout s"il est de tempérament un peu clinicien, ces idées auront peut-être l"air d"aller de soi, et de définir le cadre le plus sage qui soit pour que le fameux dialogue entre " le mathématicien » et " le psychologue » se déroule avec fruit.

En réalité, elles ont dû s"affirmer contre l"idéologie statistique régnante (cette his- toire reste à écrire), alors même qu"elles se trouvaient tout à fait en harmonie avec, d"une part, la tradition de la statistique dans l"expérimentation, d"autre part, l"utilisation de procédures inférentielles " non décisionnistes » (1). (.

1) Comme on sait, les principes de base de l"inférence fiduciaire ont été posés par le créateur même de l"analyse de la variance, R.

A.

Fisher, C"est dans ce courant d" " analyse de données », au sens qui vient d"être évoqué, qu"il convient de situer les recherches de H.

Rouanet et D. Lépine, étayées par les travaux informa- tiques de M.-O.

Lebeaux, qui, entreprises vers la fin des années soixante, aboutirent à ce que nous appelons maintenant l"ana- lyse des comparaisons (parce que la notion formalisée de com- paraison y joue un rôle central).

A l"origine, nous n"avions pas prémédité de remettre en cause le cadre traditionnel de l"analyse de variance, mais simplement d"utiliser toutes les ressources des mathématiques abstraites, alliées aux immenses possibilités ouvertes par le calcul automatique, pour aborder de front des situations techniquement complexes (mais usuelles dans la pratique), telles que les plans d"expérience " à mesures répétées », ou non orthogonaux, etc.

Or, au fur et à mesure que se déve- loppait notre entreprise de mieux adapter les méthodes d"ana- lyse des données expérimentales aux besoins des chercheurs, nous fûmes amenés à remodeler ce cadre traditionnel, à l"élargir dans des directions diverses, bref à mettre en place une nouvelle problématique, bien différenciée par rapport à l"analyse de variance classique.

En 1975, on peut dire que l"analyse des comparaisons était constituée autour de trois idées-forces (structuration des données, analyse spécifique, inférence fidu- ciaire), qui devaient se retrouver dans tous les développements ultérieurs, et d"un programme informatique d"une grande géné- ralité (le programme V AR 3), permettant la mise en œuvre pratique de ces idées-forces.

Les méthodes d"analyse des comparaisons, du moins dans leurs aspects les plus élémentaires (langage des plans quasi complets, langage des demandes d"analyse, voire inférences fiduciaires à un degré de liberté), se répandent progressivement dans la communauté des chercheurs qui utilisent la méthode expérimentale, aussi bien au laboratoire que sur le terrain; le programme V AR 3 de Lebeaux, Lépine et Rouanet, implanté dans les années trente, dans le but d"exprimer " ce que les données ont à dire sur les paramètres », en laissant de côté toute information ou opinion a priori. * indicateurs est alors crucial.

Par exemple, on pourra être amené à décider si on accorde le même poids à des moyennes calculées sur des effectifs différents.

En fonction de la pondération choisie, la réponse à la question (à partir de la valeur de l"indicateur) pourra grandement varier.

Dans ce manuel, on insistera davantage sur ces points de choix méthodologiques que sur les caractéristiques détaillées des techniques statistiques dont il sera question.

Le lecteur intéressé pourra se référer à la bibliographie pour en trouver des exposés mathématiques.

En approfondissant l"analyse planifiée des données, ce manuel ne présente pas toutes les méthodes statistiques utilisées en psychologie.

Une vue d"ensemble de ces mé- thodes peut être trouvée dans le Précis de statistique de M. Reuchlin (1976).

On peut regrouper ces méthodes en deux grandes classes : celles qui étudient des covariations (on les associera sous le vocable d"analyse des covariations qui intégrera des méthodes aussi variées que l"analyse fac- torielle classique, l"analyse en composantes principales, l"analyse des correspondances, etc.) et celles qui procèdent à des comparaisons (l"analyse des comparaisons).

C"est sur ces dernières que portera ce manuel.

Un livre de statistique pourrait commencer par une exergue du type : " Au commencement étaient les variables » En s"intéressant au comportement, on va chercher d"abord à le décrire selon un certain nombre de dimensions, c"est-à- dire en mesurant des variables (numériques ou non) : un temps de réaction, une fréquence cardiaque, une stratégie de résolution de problème, etc.

Dans un premier temps, il pourra être intéressant de relever les variables dont les variations sont liées (cova- riations) et celles dont les variations sont indépendantes.

On utilisera alors une méthode d"analyse des covariations.

L"épidémiologie, en médecine, en donne un bon exemple : on cherche toutes les variables qui sont liées à l"apparition d"une maladie (par exemple le tabagisme et le cancer du poumon).

Ensuite, on pourra suivre deux directions non exclusives : - soit rechercher derrière ces variables manifestes des variables plus fondamentales et cachées qui expliquent les covariations : ce sont les variables factorielles (ou " facteurs » dans l"analyse factorielle classique, par exem- ple le facteur Cg" (1) des tests d"intelligence) ; - soit en tentant de rechercher parmi ces variables mani- festes celles qui déterminent les variations des autres (on les appellera des facteurs, par exemple le tabagisme dont on pense qu"il est une des causes de cancer).

En s"engageant dans cette seconde direction, on va chercher à contrôler systématiquement les variations des facteurs pour observer leurs effets sur les autres variables.

On va donc créer des conditions d"observation bien diffé- renciées, selon diverses valeurs choisies pour les facteurs (modalités des facteurs) et on va comparer les valeurs obser- vées des autres variables (qu"on appellera tout simplement variables) entre les diverses conditions.

On sera alors conduit à l"analyse des comparaisons.

Par exemple, on va comparer les fréquences d"apparition d"une tumeur cancéreuse obser- vée à la suite d"injections de doses croissantes de nicotine chez l"animal.

Le plus souvent, une telle investigation amène à contrôler plusieurs facteurs en même temps. Par exemple, on combi- nera l"injection de nicotine à celle d"alcool dans l"étude sur le cancer.

Le mode de combinaison des modalités des facteurs conduira à une certaine organisation, à un plan d"analyse qui permettra d"articuler les questions que l"on se pose.

Par exemple, l"effet de la nicotine est-il le même selon que le taux d"alcoolémie est faible ou fort ? Ce manuel s"inspire essentiellement de travaux autant méthodologiques que statistiques, menés dans notre pays sous le thème de l"analyse des comparaisons (cf. bibliogra- (.

1) On encadrera certaines expressions entre deux apostrophes, chaque fois que ce sera utile pour mieux les isoler du reste du texte. phie), notamment par des psycho-mathématiciens.

Ces travaux ont consisté à reprendre une méthode statistique couramment utilisée dans cette perspective, l"analyse de la variance classique, et à en rechercher une meilleure adapta- tion aux objectifs méthodologiques des sciences expérimen- tales telles que la psychologie.

Cette adaptation a été réalisée en procédant à deux extensions principales de l"analyse de la variance : .

1) L"analyse de la variance classique préconise une dé- composition privilégiée, qu"on qualifie de canonique, des sources de variations liées aux facteurs.

Or, cette décompo- sition ne permet pas toujours de répondre aux questions que se pose l"utilisateur.

L"extension consiste à faire apparaître des points de choix vers d"autres décompositions possibles. .

2) L"analyse de la variance classique oriente sur une méthode d"inférence statistique également privilégiée : la méthode des tests de signification (F de Snédécor).

Cette méthode ne permet de conclusions qu"en termes d"existence des effets analysés.

Elle a été prolongée pour conclure sur l"importance des effets, par une méthode qualifiée de fiduciaire.

Ces deux extensions vont donc amener l"utilisateur à faire des choix pour lesquels ce manuel se propose d"être un guide.

Ce manuel s"adresse tout naturellement à l"étudiant de licence et de maîtrise de psychologie où sont enseignées ces méthodes, mais également à l"étudiant d"autres disci- plines dont la méthodologie est proche : physiologie, agro- nomie, etc.

Il s"adresse évidemment aux chercheurs : ces extensions de l"analyse de la variance classique leur per- mettront de mieux utiliser les techniques qu"ils connaissent et d"en découvrir d"autres.

Ce manuel sera aussi fort utile au praticien.

Dans de nombreux domaines (par exemple, psychologie du travail, de l"éducation, etc.), le praticien est amené à recueillir et à analyser des données pour décider de ses interventions.

C"est à lui que nous avons plus parti- s"établir sur une évaluation du rapport entre la distance d"un véhicule venant en sens contraire et la vitesse de ce véhicule.

Il s"agit donc d"une évaluation du temps disponible pour effectuer le dépassement.

La question centrale est de savoir si ces prises d"information sont effectuées différemment par des sujets débutants et par des sujets expérimentés.

On s"intéresse également à deux questions secondaires : a) Cet effet de l"expérience de la conduite est-il le même quel que soit le temps disponible, objectivement, pour effectuer le dépassement ? b) Quelques répétitions de l"épreuve, chez les débutants, se traduisent-elles par un apprentissage ? B / MÉTHODE a) Tâche expérimentale (fig. i) La tâche met en jeu trois véhicules, sur une piste à double voie matérialisée : - un véhicule-obstacle, à l"arrêt et barrant l"une des voies ; - le véhicule au volant duquel se trouve le sujet, lui aussi à l"arrêt et garé derrière le véhicule-obstacle ; - et un véhicule mobile, venant en sens inverse à vitesse cons- tante (50 km/h).

Le sujet doit prendre la décision d"effectuer ou non le dépas- sement du véhicule-obstacle, à partir du moment où l"expérimen- tateur, assis à côté de lui, lui en donne le signal. b) Sujets Deux groupes de 7 sujets ont été soumis à cette expérience : - 7 conducteurs débutants, ayant moins de 1 000 km de conduite ; - et 7 conducteurs expérimentés, ayant plus de 5o ooo km de conduite.

FIG. i . - Schéma de la disposition des véhicules avant dépassement (expérience sur le dépassement automobile, d"après Neboit, 1982).

Paul GUILLAUME 38 | L"imitation chez l"enfant Maurice REUCHLIN 39 | La psychologie différentielle Daniel LAGACHE 40 | L"unité de la psychologie Michèle PERRON-BORELLI et Roger PERRON 41 | L"examen psychologique de l"enfant Nina RAUSCH DE TRAUBENBERG 42 | La pratique du Rorschach Jean-Michel PETERFALVI 43 | Introduction à la psycholinguistique Jacques BARBIZET 44 | Pathologie de la mémoire Henri WALLON 45 | Les origines du caractère chez l"enfant Jacques LEPLAT, Claude ÉNARD et Annie WEILL-FASSINA 46 | La formation par l"apprentissage Georges MAUCO 47 | L"inconscient et la psychologie de l"enfant David VICTOROFF 48 | Psychosociologie de la publicité Pierre GOGUELIN 49 | La formation continue des adultes Pierre GOGUELIN, Jean CAVOZZI, Jean DUBOST et Eugène ENRIQUEZ 50 1 La formation psychosociale dans les organisations Jean-Marie FAVERGE 51 | L"examen du personnel et l"emploi des tests Elfane VURPILLOT 52 | Les perceptions du nourrisson Jean STOETZEL et Alain GIRARD 53 | Les sondages d"opinion publique Walter J.

SCHRAML 54 | Précis de psychologie clinique Jacques LARMAT 55 | La génétique de l"intelligence Jean MAISONNEUVE 56 | Introduction à la psychosociologie Claude LÉVY-LEBOYER 57 | Psychologie des organisations Paul FRAISSE 58 | Psychologie du rythme Gaston RICHARD 59 | Les comportements instinctifs Jean GRISEZ 60 | Méthodes de la psychologie sociale Maurice POROT 61 | La psychologie médicale du praticien Mark R.

ROSENZWEIG 62 | Biologie de la mémoire Paul ALBOU 63 | Besoins et motivations économiques Paul ALBOU 64 | Psychologie de la vente et de la publicité Maurice REUCHLIN 65 | Précis de statistique Présentation notionnelle Jean-Pierre DUFOYER 66 | Le développement psychologique de l"enfant, de 0 à 1 an Jacques CORRAZE 67 | Les maladies mentales Jacques LEPLAT et Xavier CUNY 88 | Introduction à la psychologie du travail Laurence BARDIN 69 | L"analyse de contenu Roland DORON 70 1 Eléments de psychanalyse Hervé BEAUCHESNE 71 | Psychopathologie de l"enfant et de l"adolescent Etude de cas Denise VAN CANEGHEM 72 | Agressivité et combativité Jean-François LE NY 73 1 La sémantique psychologique