Les opérations d’arbitrage empêchent toute déviation des prix supérieure à ces coûts de transaction. Quoi qu’il en soit, sur la plupart des marchés fi nanciers, les coûts de transaction sont faibles – de l’ordre de 2 à 5 % du prix de l’actif sur les principaux marchés mondiaux d’actions. En première approximation, ils peuvent être ignorés.
Les fl ux de la stratégie d’arbitrage sont résumés dans le tableau 3.5. Dès qu’un investisseur remarque une telle opportunité d’arbitrage, il achète le plus d’obligations possible, ce qui fait augmenter son prix jusqu’à ce qu’il atteigne 952,38 € ; une fois ce prix atteint, il n’y aura plus d’opportunité d’arbitrage.
Sur un marché normal , on peut donc dire qu’il n’y a pas d’opportunités d’arbitrage6. Ainsi, sur un marché normal, le prix de l’or sera à tout moment identique à Londres et New York. La même logique s’applique à tout actif échangé en même temps sur plusieurs marchés concurrentiels.
Le prix de non-arbitrage de l’obligation est égal à la valeur actuelle des fl ux futurs de l’obliga-tion. Mais selon que l’on retient comme taux d’actualisation 6 % ou 6,5 %, cette valeur actuelle change. Avec un taux de 6 %, le prix de l’obligation est de 1 000 € / 1,06 = 943,40 €.