De plus, alors qu'il leur devenait de plus en plus facile de varier leurs sources d'approvisionnement, les exigences des pays consommateurs se sont accrues. Il apparaît donc essentiel que le Gabon se dote d'un laboratoire, pour contrôler la qualité de son cacao de manière fiable et efficace tout au long de la filière de production.
La certification du cacao sous l’appellation « cacao biologique » profite de la présence en République Dominicaine de nombreuses compagnies de certification qui travaillent depuis longtemps sur la banane ou le café. OKO est la princpale de ces compagnies, elle certifie le cacao depuis 1994 et traite 80 % du cacao certifié.
L‘Etat par le biais de « l‘Office National du cacao & Café » (ONCC), qui remplace l‘ONCPB en 1991, assure les fonctions de régulateur.
Le Nigeria, en revanche, prévoyait d’augmenter la production de cacao de 367 000 à 421 300 tonnes en 2013-2014. La hausse des prix mondiaux, la demande et la disponibilité accrue de technologies agricoles de pointe ont alimenté la croissance significative de l’industrie cacaoyère du Nigéria.
Parmi les secteurs clés de ce virage agricole annoncé, la filière cacao, longtemps négligée. À l’inverse du Cameroun — 5e producteur mondial de fèves — et de Sao Tomé — où l’or brun constitue la première source de devises du pays avec 79 % des exportations totales —, la cacao culture gabonaise n’a cessé de décliner au cours des dernières décennies
La période actuelle, marquée par l’incertitude associée aux cours de l’or noir et une volonté étatique de faire croître de nouvelles grappes d’activité économique, pourrait cependant s’avérer une chance pour la filière cacao. Ainsi, pour inverser définitivement la tendance, la Caistab a décidé d’investir 5 milliards de francs CFA dans la revitalisa
La tendance de fond du marché mondial —haussière — joue aussi en faveur de la filière. Dans son dernier rapport consacré à l’industrie du chocolat, paru en juin 2021, l’institut de recherche spécialisé Technavio estime que le marché mondial du cacao progressera d’un demi-million de tonnes entre 2021 et 2025, soit une croissance annuelle moyenne de
Pour être couronnée de succès, la relance de la filière ne devra cependant pas se limiter à augmenter la récolte actuelle de fèves. Pour le cacao comme pour nombre d’autres matières premières, le véritable enjeu se situe ailleurs : produit au Sud, il est le plus souvent transformé (et consommé) au Nord. Or, « sans transformation, pas de valeur », r