Ces trois exemples koweïtiens révèlent le pouvoir de l’imagerie urbanistique tout comme la domination des publicitaires sur la scène urbaine, qui disposent de leurs propres foires et salons annuels en ville, s’imposent dans les entreprises de promotion immobilière et marginalisent le travail des urbanistes et des architectes.
Celles-ci s’opposent à des infrastructures commerciales comme le centre commercial Neyrpic et des projets de transports urbains tels que le Métrocable à Grenoble ou encore la construction du quartier économique et résidentiel Euratlantique à Bordeaux.
Ces contestations portent sur les projets qui relèvent d'agendas urbains tournés vers la croissance et la compétitivité économique visant à créer des conditions urbaines favorables à l’attractivité métropolitaine par le développement de politiques urbaines d’offre économique.
Ailleurs aussi, l’attractivité pose question. À Bordeaux, les logements et les bureaux prévus dans l’opération d’aménagement Euratlantique afin de répondre à l’arrivée de nouveaux habitants et attirer de nouvelles entreprises, suscitent également des indignations. « A-t-on réellement besoin d’attirer de nouveaux arrivants ? », s’interroge un habita
Si la critique des projets d’attractivité du territoire est présente, celle-ci n’est pas portée unilatéralement par l’ensemble des organisations qui s’opposent aux projets. Certaines seront plus sensibles au cadre de vie, d’autres au coût ou encore à l’impact écologique. C’est pourquoi les opposants sont tentés de se rassembler dans des coordinatio
Pour se faire entendre, les opposants vont jouer sur la coexistence de moyens d’action institutionnels et extra-institutionnels. Les riverains, aidés d’associations spécialisées dans l’appui juridique des luttes écologistes, vont être mobilisés pour porter les recours contre les projets. En amont, les militants interpellent les élus et lancent des