Le recours à la psychiatrie de liaison, véritable dispositif de soins au sein de l’hôpital général, est fortement recommandé pour un meilleur dépistage et le traitement de la dépression, diminuant ainsi les durées de séjour hospitalier, améliorant le pronostic de la dépression.
De façon générale, certains auteurs recommandent de se poser sept questions-clés avant de choisir un psychotrope en psychiatrie de liaison (Malt et Lloyd, 2007) : dans quelle mesure un psychotrope donné va « influencer positivement » la physiopathologie de la maladie somatique sous-jacente ? (IRSNa et incontinence urinaire) ;
Plus de 80 % des patients avec une dépression sont inscrits dans des parcours de soins non-psychiatriques, principalement soins primaires ou soins hospitaliers MCO (médecine, chirurgie, obstétrique).
Demande fréquente formulée auprès de la psychiatrie de liaison, l’évaluation des états dépressifs en milieu MCO illustre tout particulièrement les liens somatopsychiques potentiellement étroits et complexes entre état psychique et maladie somatique.