Les vaches laitières peuvent produire plus longtemps et avoir une meilleure qualité de vie dans des systèmes bien menés, basés sur un accès au pâturage durant la période de pousse de l’herbe. Un programme de sélection basé sur un potentiel génétique pour un rendement laitier plus faible permet aussi d’avoir des vaches en meilleure santé.
Les vaches laitières à haut rendement sont souvent sujettes à des problèmes de boiteries, mammites et autres troubles fonctionnels. Tandis qu’une vache allaitante (élevée pour sa viande) produirait naturellement environ 4 litres de lait par jour, une vache laitière produit en moyenne 28 litres de lait par jour sur une période de 10 mois.
Et en bio ? Les élevages biologiques (Régulation de la Commission 889/2008 EC) offrent l’assurance que les vaches laitières ont accès au pâturage durant la période de pousse de l’herbe et qu’au moins 60% (en matière sèche) de la ration des vaches est constituée de fourrages (frais, séché, ou ensilage).
Durant le pic de lactation, les vaches laitières à fort rendement peuvent produire jusqu’à 60 litres par jour et jusqu’à 12 000 litres sur toute leur lactation. Les mammites (infection des mamelles) et les problèmes de fertilité sont également courants.
François Normand s'est installé en 2001 sur l'exploitation familiale. Puis il s'est associé avec un tiers en 2007 et ce jusqu'en 2020. Ils se sont séparés en bons termes, car ils n'étaient tout simplement plus en phase l'un avec l'autre. L'associé est reparti avec ses hectares et quelques vaches à engraisser. « Je me suis retrouvé avec 70 vaches se
Le projet d'agrandissement doit répondre à plusieurs objectifs : garantir du confort pour les vaches (et les éleveurs), conserver l'accès au pâturage, et surtout optimiser le temps de traite. Sur ce dernier point, le changement sera radical : François et son salarié Laurent traient au quotidien sur l'ancienne salle de traite 2x6 en épi qui a fait s
Pour augmenter la taille du troupeau, l'éleveur va pousser les murs du bâtiment (ou plus exactement en rajouter un morceau). Mais avant ça, il a déjà fait quelques modifications
La stabulation est déjà longue et elle ne peut pas être agrandie en pignon (fumière d'un côté et parcelle du voisin de l'autre). Alors François Normand va y adosser un bâtiment en perpendiculaire pour faire un L. Le projet, monté avec la chambre d'agriculture, prévoit une constructionde 48 m de long sur 18 m de large. Au bout des logettes donc, vie
Les devissont quasiment tous signés, l'éleveur vise une construction terminée pour fin 2023. Coût du projet : 600 000 € : - 275 000 € pour l'installation de traite, - 263 000 € pour l'extension du bâtiment, la fosse à lisier et les caillebotis (bétons de l'aire de couchage et la table d'alimentation réalisés par l'éleveur), - environ 40 000 € pour