La thérapie de soutien est la forme de psychothérapie la plus utilisée en Amérique du Nord. Elle a comme objectif d’apporter un soulagement symptomatique et de favoriser une meilleure adaptation aux circonstances de vie.
Crown (1988), cité par Piper et al. (2002), déclare que s’il y a du soutien, il ne peut pas y avoir de psychothérapie, alors que du point de vue de la théorie de l’attachement, le soutien serait partie intégrante de toutes les psychothérapies (Holmes, 1993).
La démonstration d’empathie, la normalisation, le non-jugement, l’acceptation inconditionnelle font partie des éléments centraux de la thérapie de soutien. La thérapie de soutien n’a pas beaucoup retenu l’intérêt des chercheurs mais quelques études en démontrent l’efficacité surprenante lorsqu’on la compare à d’autres formes de psychothérapies.
Pour Kernberg (2000), le psychothérapeute de soutien utilise des techniques empruntées à la psychanalyse comme la clarification et la confrontation, mais pas l’interprétation à proprement parler (interprétations des conflits inconscients, en particulier tels qu’ils sont exprimés dans le transfert).