Le liquide est porté pour quelques secondes (2–5 secondes) à des températures de l’ordre de 135 °C, permettant la destruction des microorganismes et la plupart de leurs spores pour des durées de conservation à température ambiante de plusieurs mois.
Le transfert des produits le long des lignes de transformation implique diverses pompes, verseuses, bains et bacs de stockage, vis-sans-fin et tapis, souvent combinés avec une autre opération, comme lors du séchage à l’air chaud, dans les fours de cuisson en continu, ou lors de la surgélation.
Certains procédés peuvent aussi avoir comme objectif d’extraire les constituants des produits naturels (sucrerie, minoterie…) et d’effectuer des mélanges pour obtenir les goûts ou les textures voulues. Stabilisation et sécurité restent la base même des systèmes agro-alimentaires et de la législation associée.
Leur efficacité dans des conditions douces (température, hydratation…), compatibles avec les matières premières alimentaires, expliquent leur large utilisation. Elles peuvent être l’outil du procédé, ou être utilisées pour mieux valoriser les matières premières naturelles et améliorer la qualité des aliments.