Les recommandations de la « Juste Prescription » sont élaborées en créant des liens avec les informations officielles disponibles sur les produits de santé. Une veille réglementaire et documentaire a été mise en place.
En cas de dommage pour le patient résultant de la réalisation d’un acte de radiodiagnostic (par exemple des complications dues à l’utilisation d’un produit de contraste), le juge recherchera si l’indication était justifiée, et la responsabilité du radiologue pourra être retenue et, selon les cas, partagée avec le médecin prescripteur.
En cas de doute devant une prescription, le radiologue doit contacter le médecin prescripteur pour obtenir toutes les informations utiles et, le cas échéant, refuser de pratiquer l’examen. Qui doit informer le patient sur les risques d'un examen radiologique : le médecin prescripteur ou le médecin radiologue ?
Si des examens d'imagerie doivent être transmis à une structure d’urgence, ils doivent l’être « dans les meilleurs délais, et en tout état de cause, dans des délais compatibles avec l'état de santé du patient », selon l’article D. 6124-24 du code de la santé publique. Les textes ne fixent aucun délai précis.