C’est par le détail, son grain, sa résistance que l’on peut réveiller une lecture moins plate et plus problématique des textes. Sans forcément écorcher les textes pour en déduire à la façon de Diafoirus des nomenclatures insensées, pratiquer l’incise dans le tissu musculaire de la page.
rêverait d’importer son tonus herméneutique dans les explications de texte ! La lecture littéraire est donc une lecture qui ne veut pas glisser trop vite et trop uniquement sur la surface lisse du texte. Imposer silence au sens évident, c’est ce qu’Edmond Jabès visait par un célèbre jeu de mots : « Commentaire : comment taire.
La compréhension littéraire est donc bien une lecture au second degré, assumée, qui s’autorise le jeu libre avec les signifiants et l’écoute fine et futée des significations. Elle ne redoute pas les approches paradoxales.43 Elle combat l’esprit de sérieux, et les dogmatismes qui vont avec.
Il ne sépare pas la théorie de la fiction, et il n’hésite pas à pratiquer avec humour une critique « interventionniste » : « Un autre point commun entre ces méthodes est qu’elles insistent sur la mobilité du texte littéraire.