À partir du XIIIe siècle, les chroniques et mémoires de clercs ou de nobles fleurissent: Enguerrand de Monstrelet (1440-1460), Georges Chastelain et Olivier de la Marche, chroniqueurs des ducs de Bourgogne ; Nicole Gilles (1475-1500) : Chroniques et annales de France. Article connexe : Sermon.
De très nombreux textes sont pensés, rédigés et diffusés en latin ou néolatin médiéval, aussi bien en littérature qu'en diplomatie, religion chrétienne, sciences... Vers 1213-1214, les Faits des Romains contiennent les premières traductions (anonymes) en français de la Conjuration de Catilina de Salluste et de la Guerre des Gaules de César.
L’un des principaux auteurs de chronique est Geoffroi de Villehardouin, qui traite de la quatrième croisade avec un souci alors nouveau de contemporanéité. La notion de vérité historique se fait de plus en plus précise au XIVe siècle, et des écrivains de métier (n’ayant pas participé aux événements relatés) s’illustrent à leur tour dans le genre.
Les premières chroniques historiques écrites en français sont des récits des croisades datant du XIIe siècle. Certains de ces récits, comme ceux de Jean de Joinville retraçant la vie de saint Louis, ont aussi un but moral et idéalisent quelque peu les faits relatés.