La théorie de la régulation sociale est une puissante machine pour déconstruire d’une part, la théorie standard des organisations dotées d’une hiérarchie fondée sur des rapports asymétriques, d’un centre unique de commandement qui définit seul le programme d’action, de frontières claires définissant l’appartenance des individus à la communauté.
5 À l’origine de cette théorie de la régulation sociale, il y a l’étude des relations de travail menée par Reynaud dans les années 1950, et l’étude des conflits dans les années 1970. L’étude des relations professionnelles enseigne que les protagonistes se mettent d’accord, non sur des principes généraux, mais sur la création de règles légitimes.
G. Boismenu et J.-J. Gleizal (dir.), Les mécanismes de régulation sociale : la justice, l’administration, la police. Montréal, Lyon, Boréal-Presses universitaires de Lyon, 1988, p. 9-21.
Cette théorie de la régulation porte sur l’ordre social, qui a plusieurs auteurs, une variété de sources de régulation et de pouvoirs qui se déposent en des lieux divers : le paradigme de la négociation englobe une grande variété de formes de la vie sociale, qu’il permet d’expliciter et de penser ensemble. Alter Norbert, (2009), Donner et prendre.