La Chambre d'agriculture vous accompagne ! Le bilan hydrique permet de suivre, selon une méthode simple, l'état de la réserve en eau du sol (RFU, Réserve Facilement Utilisable) en tenant compte des besoins en eau de la culture et des apports naturels par les pluies ou par l'irrigation.
LE BILAN HYDRIQUE ,LE BILAN HYDROLOGIQUE. Trop souvent confondus, le bilan hydrologique se situe à l'échelle du bassin versant et concerne une démarche hydrologique, le bilan hydrique se situe à l'échelle de la plante et participe d'une démarche agronomique.
Etablir le bilan en eau d'une région sur une période donnée, c'est chiffrer les quantités d'eau qui entrent et sortent de différents bassins versants qui la composent. Le bilan hydrique d'un bassin versant s'exprime schématiquement par la formule suivante : = E + Q + I + U + dR : Evaporation + Evapotranspiration
Le bilan hydrique d'un bassin versant s'exprime schématiquement par la formule suivante : = E + Q + I + U + dR : Evaporation + Evapotranspiration :Utilisation humaine : Ecoulement La précipitation sous toutes ses formes
Etablir un bilan de matière (ici pour l’eau) consiste à : 1. définir un système physique 2. quantifier les flux d’eau qui entrent et qui sortent du système sur un intervalle de temps fixé 3. écrire l’équation de conservation de la matière See full list on appgeodb.nancy.inra.fr
Ce bilan est établi pour une surface au sol unitaire et homogène, en général 1 m² ou bien 1 ha. Le système considéré inclut les houppiers des arbres et la partie du sol contenant les systèmes racinaires.Les flux élémentaires sont exprimés en mm d’eau (1 mm = 1 L/m²). See full list on appgeodb.nancy.inra.fr
Ce sont principalement les précipitations ; il peut toutefois y avoir des remontées capillaires, notamment lors de la présence d’une nappe. Des flux latéraux(ruissellement, drainages latéraux) peuvent aussi exister, mais on se placera dans des situations où les flux provenant de l’amont sont égaux à ceux qui sortent en aval de la parcelle. See full list on appgeodb.nancy.inra.fr
La transpiration des arbres (T), résultant d’un transfert de l’eau absorbée dans le sol par les racines fines vers les feuilles viale xylème des arbres,L’interception des précipitations (In), qui représente le flux d’eau qui s’évapore à la surface des feuilles lorsque celles-ci sont humectées par la pluie.Il faut signaler que la neige peut elle au
Exemple d’une forêt de hêtres en Lorraineavec la comparaison des termes du bilan hydrique, lors d’une annéehumide (2006) et d’une année sèche (2003) (valeurs annuelles en mm) :Exemple de variations dans une hêtraie de plaine, au cours de deux années, de l’indice foliaire,de la transpiration des arbres (T) et de l’évapotranspiration réelle (ETR), de la pluie journalièreet
Peiffer M, Le Goff N, Nys C, Ottorini J-M, Granier A (2005) Bilan d’eau, de carbone et croissances comparées de deux hêtraies de plaine. Revue forestière française, LVII, 205-216. Granier A, Badeau V, Bréda N (1995) Modélisation du bilan hydrique des peuplements forestiers. Revue forestière française, XLVII, 59-68. Aussenac G, Boulangeat C (1980) I