Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. En Occident, le concept de spiritualité est de plus en plus utilisé dans le cadre des sciences sociales (Zinnbauer et al. 1997, Hill et al. 2000, Hyman et Handal 2006).
C’est de cette tradition qu’ont été dégagées les coordonnées fondamentales du discours moderne autour de la spiritualité. Cette dernière devient, dans les traités des siècles xixe-début xxe, le point culminant d’un vécu intérieur qui s’articule en deux sphères connexes, l’ascèse et la mystique (Tinsley 1953, 274).
En Occident, le concept de spiritualité est de plus en plus utilisé dans le cadre des sciences sociales (Zinnbauer et al. 1997, Hill et al. 2000, Hyman et Handal 2006). Celles-ci s’efforcent en effet de donner un nom à ce qui est perçu comme une attitude nouvelle et sans doute quelque peu dérou-tante à l’égard de la religion.
L’objet ne change pas de forme, mais sa nature profonde change de signe : elle est redirigée vers son but primor-dial, dont la chute originelle l’avait éloignée, c’est-à-dire Dieu. De ce fait, toute chose spirituelle se différencie de ce qui l’entoure en ce bas monde, car elle appartient désormais à une dimension autre, supérieure.