Le droit de la preuve pénale peut être complexe. Voyons ensemble le concept d’admissibilité des preuves et l’importance de la preuve réelle et démonstrative dans une affaire pénale. La question de l’admissibilité de la preuve est de savoir si la preuve est pertinente par rapport à un fait en litige dans l’affaire.
Pourtant, nous l’avons vu, l’administration de la preuve en matière pénale peut, selon les cas influencer de manière considérable le déroulement de la procédure pénale et du procès rendant parfois difficile la preuve de son innocence.
Concernant les parties privées, le droit de produire une preuve a été affirmé de manière absolue par la Cour de cassation dans son arrêt dit « Carrefour » (Cass. crim., 23 juillet 1992, n° 92-82.721).
En droit pénal, tout du moins en France, il n’y a pas de définition de la preuve. La doctrine dit que c’est « ce qui persuade l’esprit d’une vérité » 5 ou encore : « on appelle preuves en justice, les manières réglées par les lois pour découvrir et pour établir avec certitude la vérité d’un fait contesté » 6.
1. Une évolution dans le critère d’appréciation de la loyauté de la preuve : la preuve déloyale mais légale. A l’inverse des parties privées, les autorités judiciaires sont soumises, principalement à travers la jurisprudence, à une obligation de loyautédans l’administration de la preuve. La « loyauté » de la preuve provient, pour les autorités judi
Les procès-verbaux sont, pour les interpellés et les gardés-à-vue, l’une des « preuves » de leur « culpabilité » dans lesquels ils peuvent avoir le plus de mal à faire valoir leur innocence. L’apport d’une preuve contraire aux constatations figurant dans un procès-verbal peut parfois s’apparenter à une probatio diabolica(preuve que l’on ne peut, ou
La sanction de l’illicéité de la preuve est sa privation d’effets et est soumise au jeu des nullités. Une fois reconnue comme nulle, elle est retirée du dossier et en corrélation avec la théorie des actes subséquents, les actes puisant leur fondement dans l’acte vicié sera également considéré comme nul soit totalement soit partiellement par le juge