Contrairement à son disciple Aristote, Platon soutient que « tout homme est pour tout homme un ennemi et en est un pour lui-même (Lois, 626c) ».
Aussi le rôle de la politique consiste pour lui à créer l'unité et assurer l'harmonie dans la Cité, à travers, notamment, la vertu et l'éducation.
La société idéale, selon Platon, est statique, car le changement ne peut qu'engendrer le mal, la décadence (La République, 797d).
La hiérarchie doit être stricte et fixe.
Elle se justifie du rapport au savoir de chaque classe sociale.
Quelques lignes auparavant, Socrate définissait ainsi le régime démocratique : « Il n'y a qu'une règle : celui qui paraît sage et bon exerce l'autorité et le pouvoir » (238 d 7-8).
Cette définition est affectée de deux contradictions qui sont les effets de la critique platonicienne.