Le réel est ce qui s'impose comme la consistance du langage.
Sans un contenu concret, celui-ci ne peut rien signifier.
Il y a donc une contradiction dans le pouvoir du langage.
Il se pose à la fois comme condition conceptuelle du réel et est soumis aux conditions concrètes de ce dernier.
Pour Dunbar [15], le langage est pour l'homme un instrument de cohésion sociale, au même titre que le toilettage chez les singes qui est bien moins lié à des questions d'hygiène que de cimentage de lien social.
Le langage permet de fixer la pensée, c'est le matériau premier pour élaborer une pensée.
Si le langage est un système de signes liant entre eux des mots et des idées et qui « fait sens » pour un sujet, il importe de s'interroger sur le rôle que joue le langage dans l'élaboration de la pensée.