SUR LES IMPASSES DU POSITIVISME JURIDIQUE
Quelles sont les limites du positivisme juridique ?
Mais le positivisme juridique rencontre peut-être ici aussi ses limites intrinsèques, marquées par l'atrophie de la dimension explicative au bénéfice de la dimension descriptive.
En ce sens, paradoxalement, le positivisme juridique justifie une démarche sociologique sur le droit.
Quels sont les critiques faites au positivisme ?
Critique du positivisme
« On pourrait rétorquer qu'aucune expérience ne donne directement accès aux faits qui ne constituent en général qu'une reconstruction de l'esprit.
Entre un fait et son observation, il se glisse toujours quelque instrument et quelque raisonnement sans lesquels toute recherche serait impossible. »
Quels sont les trois courants du positivisme juridique ?
Michel Troper et Norberto Bobbio isolent trois conceptions du positivisme : – une conception de la science du droit ; – une théorie positiviste du droit ; – et une idéologie positiviste.
- Pour Brian Leiter, le positivisme comporte à la fois une thèse « sociale », selon laquelle ce qui est considéré comme relevant du droit, dans une société donnée, est un fait social, et une thèse de la « séparation », selon laquelle ce que le droit est et ce qui devrait être sont deux questions séparées (2001, p. 286).
la faiblesse du positivisme juridique : il s'agit d'un courant de pensée en porte-à-faux entre des aspirations résolument «réalistes» et anti idéologiques et l'emprise sournoise de séquelles, d'habitudes de pensée, de «réflexes» en quelque sorte, de la métaphysique jusnaturaliste.