et au début du xixe s. a ses racines dans les nombreuses associations ouvrières telles que les mutuelles, les sociétés d'entraide ou fraternités.
La révolution industrielle qui touche alors ces parties du monde permet ce passage de l'ancienne forme d'association ouvrière au syndicalisme moderne.
Les premières formes d'organisation de la classe ouvrière, dans les années 1870-80, sont les caisses de solidarité, d'entraide, rendues nécessaires par le développement des grèves.
Créées au cours de la lutte, elles permettent de résister financièrement et elles disparaissent après la grève.
En France, c'est la loi Waldeck-Rousseau de 1884 qui a autorisé la création de syndicats.
Elle a abrogé la loi Le Chapelier de 1791, qui interdisait les organisations ouvrières, notamment les corporations des métiers, mais également les rassemblements paysans et ouvriers ainsi que le compagnonnage.