La physique, selon Aristote, est l'étude des êtres qui portent en eux-mêmes le principe de leur mouvement.
Il lui faut donc avant tout expliquer ce qu'il entend par « mouvement ».
Aristote considère la matière et la forme comme fondues ensemble, ce qui permet de produire la substance composée (σύνολον, sunolon).
La matière est le pondérable, le sensible, le corps d'un animal ou d'une œuvre.
La matière est associée à la puissance, car la matière est à l'objet ce que la puissance est à l'acte.
Sous sa forme la plus apparente, la conception aristotélicienne de la relation causale est bien connue : cette relation serait une relation analytique, et le raisonnement déductif en fournirait une représentation parfaitement fidèle.