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Entrepreneuriat

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  • C'est quoi l'entreprenariat ?

    L'entrepreneuriat désigne l'action d'entreprendre, de mener à bien un projet.
    Souvent utilisé dans le secteur des affaires, le terme entreprendre signifie créer une activité (économique) pour atteindre un objectif, répondre à un besoin.
    Le créateur représente l'entrepreneur, soit le porteur du projet.

  • Quels sont les 4 types d'entrepreneuriat ?

    Quels sont les 4 principaux types d'entrepreneuriat ?

    La reprise d'entreprise.La création d'entreprise ex nihilo.L'autoentreprise.L'intrapreneuriat.

  • Comment se lancer dans l'entreprenariat ?

    Voici une liste non exhaustive des 10 compétences qui feront de vous un entrepreneur émérite

    1Le Leadership.
    Soyez un leader et pas seulement un chef 2L'étude de marché 3Le planning stratégique.
    4) Communiquez efficacement.
    5) Apprenez à négocier.
    6) Soyez innovant.
    7) Développez une stratégie commerciale.
    8) Agrandissez votre réseau.

  • Il faut écrire “entrepreneuriat” qui est la seule forme correcte.
    On rencontre souvent la graphie “entreprenariat” qui est pourtant fautive.
    Exemple : L'entrepreneuriat est facilité par les microcrédits.
L'entrepreneuriat c'est le fait d'entreprendre et de développer un projet. Dans le domaine des affaires, on utilise ce terme pour désigner la création d'une activité économique dans le but de répondre à un besoin ou d'atteindre un objectif spécifique.

Entrepreneuriat
L'entrepreneuriat au service du développement
DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET ENTREPRENEURIAT
LE RÔLE DE L'ENTREPRENEUR DANS LES PAYS EN
DÉVELOPPEMENT DE L'ENTREPRENEURIAT
COURS DE PHILOSOPHIE
Cours de philosophie / par M Ph Damiron
Le grand livre de la philosophie
Manuel de philosophie à l'usage des collèges / par Amédée
PHILOSOPHIE
L'histoire de la philosophie et son temps
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Entrepreneuriat

Alain FayolleEntrepreneuriat Théories et pratiques Applications pour apprendre à entreprendreMANAGEMENT SUPVIIRemerciementsCIXAvant-proposL"XEntrepreneuriatXI© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.d'imaginer les scénarii et les réponses les mieux adaptés.

Cela permet d'agir égale-ment sur le potentiel de création de valeur du projet, ces deux composantes, risque et création de valeur, étant généralement interdépendantes.L'entrepreneur préparé, entraîné, formé à l'acte d'entreprendre est donc un individu qui suit des buts personnels, il est guidé par des motivations et cherche, à travers l'approche qu'il utilise, le meilleur compromis possible entre la satisfaction de ses objectifs, le niveau de risques (ou de pertes) acceptable et le degré espéré de création de valeur, pour lui et pour l'environnement dans lequel il envisage d'opérer.

Dans son parcours, l'entrepreneur va rechercher, collecter et analyser de nombreuses données.

Ces dernières doivent lui permettre de prendre de multiples décisions, opérationnelles et stratégiques, de dimensionner et d'orienter (ou de faire pivoter, pour reprendre une expression à la mode) le projet et d'agir dans de nombreuses directions.La succession des décisions à prendre et des actions à engager, parfois dans l'urgence, pour mener à son terme un projet de création ou de reprise d'entre-prise, peut se faire en prenant appui sur des invariants méthodologiques et en privilégiant la recherche de cohérences.Ces questions, d'ordre méthodologique, ont toujours constitué une préoccupa-tion forte pour les acteurs privés et publics qui aident et accompagnent, notam-ment, les créateurs d'entreprise.

Les approches classiques ont tendance à présenter la démarche de création ou de reprise plutôt sous une forme linéaire et déterministe : une suite ordonnée d'étapes ou de phases qui correspondent à des problématiques ou des moments bien dénis. à titre d'exemple, la démarche préconisée par l'Agence Pour la Création d'Entreprise (depuis peu rebaptisée Agence France Entrepreneur), dans son guide pratique du créateur d'entreprise, comprend quatre phases : naissance de l'idée, élaboration du projet, structura-tion de l'entreprise et démarrage de l'activité.

Le contenu de chaque étape pré-pare logiquement à la prise de décision et au passage à l'étape suivante.

Ces approches séquentielles nous semblent être à l'origine d'une double illusion, de la séparation et de la linéarité.La présentation en étapes pré déterminées renforce l'impression d'un proces-sus rationnel et linéaire, où chaque étape peut être nettement distinguée de la suivante et de la précédente.

La réalité de l'évolution des projets entrepreneu-riaux nous semble fort éloignée de cette représentation.

Il apparaît difcile, en effet, de distinguer clairement les étapes, d'en identier les frontières et d'imagi-ner l'absence de retours en arrière, de boucles et d'itération.Résumer un projet entrepreneurial par une suite ordonnée d'étapes et de phases peut entretenir, par ailleurs, l'illusion d'un processus simple en apparence.

Ce type de représentation dissimule ce qui nous apparaît être au coeur du phéno-mène entrepreneurial, la combinaison indissociable de deux composantes et leurs interactions.

Ces deux entités sont la composante stratégique (le projet, l'environnement, les ressources) et la composante humaine (l'entrepreneur, ses XIIEntrepreneuriat1IntroductionL2Entrepreneuriat 1 peut-on enseigner l"entrepreneuriat?1.1 3© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.différentes signications.

Par exemple, il peut signier des aptitudes comme l'auto-nomie, la créativité, l'innovation, la prise de risque ou il peut désigner le comporte-ment de création d'entreprise. à cet égard, l'acte d'enseigner peut permettre d'ouvrir des personnes à des concepts, des situations, des techniques pour les aborder et élargir leurs connaissances.

Mais, le mot " enseigner » convient-il dans tous les cas ? Avant de préciser ce que recouvre l'enseignement de l'entrepreneuriat, nous propo-sons une réexion préalable autour des mots " enseigner » et " éduquer ».

Il n'est pas certain que les deux mots que nous associons systématiquement, entrepreneuriat et enseignement, aillent bien ensemble et pour le vérier, nous proposons un retour aux sources, à l'aide du Dictionnaire Hachette.Instruire quelqu'un (dans un art, une science) ; lui donner des leçons, lui transmettre des connaissances.

Enseigner la littérature ; enseigner la danse aux enfants L'entrepreneuriat faisant référence à l'initiative individuelle, à la création et par-fois à l'innovation, peut-on, en donnant des leçons ou en transmettant des connais-sances, favoriser l'émergence d'entrepreneurs ou rendre une société plus entrepreneuriale ? Dans la dénition proposée ci-dessus, enseigner évoque une certaine passivité de l'apprenant Le verbe " éduquer » serait-il préférable ?Développer le caractère, l'esprit, les facultés de quelqu'un, en particulier d'un enfant.

Développer une faculté, un organe. Éduquer sa mémoire ou son oreille.Le mot " éduquer » semble mieux convenir, au moins pour une partie des actions d'enseignement et de formation dans le champ.

Par ailleurs, l'éducation des indivi-dus s'inscrit davantage dans une évolution des processus et méthodes d'apprentis-sage, lesquels passent du mode didactique au mode " entrepreneurial » comme l'a parfaitement montré Allan gibb (1993, 1996).

Le tableau 1 reprend les différences principales entre ces deux modes d'apprentissage.Tableau 1 Modèles d'apprentissageModèle didactiqueModèle entrepreneurialEnseignement par le professeur uniquementApprentissage réciproque des uns par les autresÉlève passif dans une position d'écouteApprentissage par le faire (learning by doing)Apprentissage par l'écritApprentissage par les échanges interpersonnels et les débats/discussionsApprentissage par feedback d'une personne clé : l'enseignantApprentissage par réactions de personnes différentes et nombreuses4EntrepreneuriatApprentissage par la prise de notesApprentissage par la résolution de problèmesApprentissage par un réseau d'" experts » enseignantsApprentissage par la découverte guidéeSource : gibb, 1993enseigneréduquer1.2 Peut-on enseigner l'entrepreneuriat ? Peut-on apprendre à entreprendre ?5© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.point, il est possible d'éduquer et de former à l'entrepreneuriat, mais comme pour les autres disciplines, nous ne pouvons pas être certain que ces professionnels auront du talent et nous ne pouvons pas donner de garantie a priori sur le succès de telle ou telle action.

Autant l'approche qui consiste à doter l'entrepreneur poten-tiel des connaissances qui vont lui permettre de bien gérer son processus et de surmonter les difcultés lors de la préparation et du lancement de son projet relève de l'enseignement et de l'apprentissage, autant celle qui vise à le faire évoluer dans ses aptitudes, ses attitudes et sa personnalité, est plus problématique (Fayolle, 1997).

Ces réexions sont conrmées par Kuratko (2005 : 580) lorsqu'il écrit : " It is becoming clear that entrepreneurship, or certain facets of it, can be taught.

Business educators and professionals have evolved beyond the myth that entrepre-neurs are born not made. »Pour conclure sur le fait que la question posée n'est pas (n'est plus) une ou la bonne question, il n'est pas inutile de se remémorer les propos de Peter Drucker (1985) : " The entrepreneurial mystique? It's not magic, it's not mysterious, and it has nothing to do with the genes.

It's a discipline.

And, like any discipline, it can be learned.1 » Définir l"enseignement et l"apprentissage de l"entrepreneuriatDes ouvrages récents que nous avons coordonnés (Fayolle et Klandt, 2006 ; Fayolle, 2007 et 2010), offrent des contributions d'experts internationaux sur des questions et problématiques liées à l'enseignement de l'entrepreneuriat.

Ces apports proposent quelques dénitions et des perspectives nouvelles pour aborder ce type d'enseignement.

Fayolle (2006) distingue trois registres d'apprentissage liés à l'état d'esprit (ou la culture, au niveau organisationnel ou institutionnel), aux comporte-ments et aux situations2.

Hindle (2007) propose d'articuler la dénition de l'ensei-gnement de l'entrepreneuriat avec celle de l'objet de recherche.

Dans ces conditions si nous dénissons le champ de l'entrepreneuriat comme " l'étude du comment, par qui et avec quels effets, des opportunités de création de futurs biens et services sont découvertes, évaluées et exploitées » (venkataraman, 1997 ; Shane et venkataraman, 2000), alors l'enseignement de l'entrepreneuriat doit être déni comme " le transfert de connaissances (ou l'organisation d'apprentissages) sur le comment, par qui et avec quels effets, les opportunités de création de futurs biens et services sont décou-vertes, évaluées et exploitées » (Hindle, 2006).

Cette dénition fait écho aux travaux des économistes Autrichiens, notamment Schumpeter (1934) et Kirzner (1983), à ceux de March (1991) sur les dimensions exploration (fonction entrepreneuriale) et 1. quoted by Kuratko (2005, 580).2. voir également le chapitre introductif de la première édition de cet ouvrage (Fayolle, 2004).

6) Entrepreneuriatbonne 7© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.2 Enseigner l'entrepreneuriat : une question d'objectifs, de contenus et de méthodesenseigner2.1 Les objectifs et les apports potentielsAux sources de la demande8EntrepreneuriatLes apports de l'éducation entrepreneurialeDéveloppement de la culture entrepreneuriale des pays.9© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.important que les pays concernés, c'est le cas, par exemple, de la France sont encore peu sensibles à cette culture.Accroissement des taux de survie et de succès des nouvelles entreprises.

L'en-seignement de l'entrepreneuriat peut être vu comme un levier d'accroissement des taux de survie et de succès des entreprises créées.

Il peut rendre une société donnée plus tolérante en matière de prise de risques, d'acceptation de l'innovation et de reconnaissance de l'initiative individuelle.

Il constitue un excellent moyen de faire découvrir l'entreprise, d'apprendre son fonctionnement, de développer un esprit systémique, d'apprendre à penser l'entreprise d'une façon décloisonnée et globale et enn d'ouvrir l'objectif et sortir du point de vue binaire fonctionnaire/salarié ; c'est proposer un autre chemin pour une partie de la vie professionnelle ou pour toute sa durée.

Les objectifsComme nous pouvons le constater les attentes et les apports sont multiples, ce qui conduit bien évidemment à une assez grande variété d'objectifs. nous les regrou-pons en trois catégories génériques (Fayolle, 1999).Sensibiliser.

Les objectifs concernent la sensibilisation des étudiants, pour les aider à voir, dans la création d'entreprise, une option de carrière possible et dévelop-per en eux des attitudes positives et favorables vis-à-vis des situations entrepreneu-riales.

La sensibilisation peut être faite de différentes manières.

L'accent peut être mis sur ce qu'apportent les entrepreneurs à nos économies et à nos sociétés.

Les valeurs, attitudes et motivations des entrepreneurs doivent également être présentées et discutées, à l'aide d'études de cas ou de témoignages d'entrepreneurs.Former aux situations, aux techniques et aux outils.

Les objectifs peuvent éga-lement s'élaborer autour du transfert et du développement des connaissances, com-pétences et techniques spéciques destinées à accroître le potentiel entrepreneurial des étudiants. à ce niveau, il s'agit de mieux les préparer à penser, analyser et agir dans des situations particulières et des milieux différents (petites et moyennes entre-prises) en tant qu'entrepreneurs.

Les situations visées concernent, en particulier, la création, la reprise ou l'entrepreneuriat organisationnel.

Les stratégies d'entrée, l'innovation, la créativité ou encore le droit de la propriété constituent quelques exemples de thématiques.Accompagner des porteurs de projet.

Il s'agit dans ce dernier cas de travailler avec des étudiants ou des participants à des programmes de formation-action, qui sont engagés concrètement dans des démarches de création d'entreprise.

L'accent sera mis davantage sur la facilitation des processus individuels d'apprentissage, la mise en relation avec des partenaires potentiels, les processus d'accès aux et d'ac-quisition des ressources clés et, enn sur le mentorat et le coaching.10Entrepreneuriat Les contenus des enseignements et les dimensions qui les structurentNous appuyant sur des analyses de Hindle (2007) et sur les niveaux d'apprentis-sage de Johannisson (1991), nous distinguons trois dimensions principales qui peuvent orienter et structurer les contenus.

Elle concerne un domaine de connaissances très appliquées qui renvoie principa-lement au champ du savoir-faire et accessoirement à celui du savoir.Concrètement, ces connaissances utiles ou actionnables portent sur trois types de savoir : - Savoir quoi : Ce qu'il faut faire pour décider et agir dans telle ou telle situation.

Par exemple, ce qu'il faut faire pour créer une entreprise technologique, pour valider une opportunité, pour réaliser l'étude de marché, etc. - Savoir comment : Comment s'y prendre dans telle ou telle situation.

Par exemple, comment vérier le niveau d'adéquation entre un projet donné et son prol personnel incluant les expériences accumulées, comment identier et évaluer les risques, comment y faire face, etc. - Savoir qui : Quels sont les réseaux et les personnes utiles dans telle ou telle situation.

Par exemple, être en mesure d'identier les acteurs génériques de la création d'entreprise dans le secteur des biotechnologies, localiser ceux qui peuvent être intéressés/concernés par un projet donné ; répertorier les sociétés de capital-risque, les réseaux de Business Angels, les plateformes de crowdfun-ding qui pourraient intervenir dans un projet donné, etc.Elle s'inscrit clairement dans le champ du savoir et vise à diffuser des contenus théoriques sur les effets et les impacts de l'entrepreneuriat ou sur toute autre ques-tion relative au phénomène et aux processus.

Par exemple, les théories psychoso-ciales et les modèles d'intention peuvent être utiles pour éclairer les processus d'émergence de l'intention et d'engagement d'un individu ou d'une équipe dans un processus entrepreneurial.

Toujours, pour illustrer notre propos, la théorie du pros-pect (Kahneman et Tversky, 1979) peut permettre de mieux comprendre l'impor-tance des biais psychologiques, des heuristiques et le processus de décision dans l'incertitude et la théorie de l'effectuation (Sarasvathy, 2001) d'aider les apprenants et les entrepreneurs novices à sortir des rails de la rationalité et de la prédiction qui guident généralement leur conduite.11© Dunod - Toute reproduction non autorisée est un délit.Dimension spirituelleCette dernière dimension relève principalement du champ du savoir-être.

Les contenus portent essentiellement sur deux types de registre : - : les déterminants des conduites humaines et de l'action ; les attitudes ; les valeurs et les motivations des entrepreneurs.

Ce qui amène les entrepreneurs, êtres humains très souvent ordinaires, à faire ce qu'ils font.

Des témoignages d'entrepreneurs, en variant les situations et les niveaux de performance, peuvent, avec des feedback et des discussions avec le profes-seur, constituer des modes tout à fait intéressants de diffusion de ce type de contenu. - : " quel est le bon moment pour se lancer ? », " quelle est la meilleure situation en fonction de mon prol ? », " est-ce un bon projet pour moi ? », sont des questions clés que de nombreux étudiants se posent.

Les études de cas, les expériences et les témoignages d'entrepreneurs, les interviews d'experts et de professionnels constituent généralement des moyens efcaces pour une bonne assimilation de ces différents points.Pour conclure sur cette dernière dimension, il nous semble qu'un enseignement réussi dans le domaine de l'entrepreneuriat devrait apprendre aux individus à se positionner par rapport au phénomène entrepreneurial, dans le temps et dans l'es-pace.

Se positionner dans le temps revient à repérer le(s) moment(s) de sa vie où il est possible et souhaitable d'envisager un engagement dans une situation entrepre-neuriale.

Se positionner dans l'espace consiste à identier la ou les situation(s) entrepreneuriale(s) qui entre(nt) en résonance avec son prol d'entrepreneur.3 Les méthodes pédagogiquesElles constituent le " Comment » des questions pédagogiques qui devrait être abordé en toute logique après le " Pourquoi », les objectifs et le " Quoi », les contenus.

Il est évident que la pédagogie n'est pas une n en soi, alors que sou-vent des enseignants ont tendance à la mettre spontanément en avant.

La péda-gogie est au service des objectifs.

La méthode peut être choisie, dès lors que les objectifs sont xés et que les contraintes propres aux situations pédagogiques ont été identiées.Dans le domaine de l'enseignement en entrepreneuriat, il existe une très grande variété de méthodes, d'approches et de modalités p