La matière juridique est alors scindée en trois : le droit positif et technique, la philosophie du droit, essentiellement préoccupée de questions métaphysiques, et la théorie du droit.
Les droits humains trouvent leurs racines d'une part dans la philosophie grecque antique (égalité de toutes les personnes; idée d'un droit naturel appartenant à chaque personne) et d'autre part dans la perpétuation de cette tradition de droit naturel par différentes religions.
Si l'on interroge les philosophes et les moralistes, et aussi l'homme profane, le droit est l'objet de la justice, vertu qui consiste à rendre à chacun le sien.
Cette acception du mot « droit », qui aboutit à une assimilation du droit à la justice, est légitime, d'autant plus qu'elle peut se prévaloir d'un large usage.