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Chapitre 1 L'univers de la mécanique classique

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  • Qui est considéré comme le père de la mécanique classique ?

    Physicien, mathématicien et astronome anglais (Woolsthorpe, Lincolnshire, 1642-Londres 1727).
    Figure majeure de l'histoire des sciences, Isaac Newton a fondé la mécanique classique avec sa théorie de l'attraction universelle (→ gravitation).

  • Quelle est la différence entre la mécanique quantique et la mécanique classique ?

    Par ailleurs, la physique classique décrit différemment un corpuscule (atome, particule) et une onde (lumière, électricité) tandis que la mécanique quantique confond les deux descriptions : un photon, un électron, un atome ou même une molécule sont à la fois onde et corpuscule.

  • Quelles sont les branches de la mécanique ?

    Les trois grands domaines d'activité sont la transformation des métaux (sidérurgie, fonderie, plasturgie), la production et la maintenance des équipements industriels (production de composants, machines-outils, systèmes) et a fabrication de matériel de précision (optique, instruments de mesures et de navigation,

  • 1️⃣ Première loi de Newton : Tout objet reste au repos ou en mouvement rectiligne uniforme sauf si une force nette agit sur lui. 2️⃣ Deuxième loi de Newton : La force appliquée sur un objet est proportionnelle à son accélération, et inversement proportionnelle à sa masse.

Chapitre 1 L'univers de la mécanique classique
Histoire de la Physique Classique Partie I
La physique au temps de Newton
Physique pour tous Cours 1 : Mécanique Classique
Cours complet de mathématiques pures T 1 / par L-B Francoeur
ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES ET HISTOIRE DES
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Chapitre 1 L'univers de la mécanique classique

Chapitre 1L'univers de la mécanique classiqueAu cours devos années d'études antérieures, vous avez étudié quelques notions de lamécanique du point.

Dans ce cours, nous allons essayer de comprendre quelques fondementsde la mécanique des objets qui nous entourent qui, au lieu d'être des points, comme vousl'avez remarqué, sont des paquets étendus de matière, parfois rigides, parfois avec des piècesmobiles.

Comprendre la mécanique de ces objets est bien utile dans la vie de tous les jours;c'est aussi important pour comprendre la physique des planètes, et,parmi celles-ci,la Terrequi nous intéresse particulièrement en Géosciences.Dès l'Antiquité, on avait des notions intuitives de mécanique du solide, du rôle du centrede gravité, qu'on appelle aussicentre d'inertie, de la notion de levier, et de ce qu'on appelleaujourd'hui le moment d'une force.

Ces notions étaient mises en pratique dans l'artisanat, etsurtout dans l'art des armes,dans toutes les cultures du monde, par exempledans l'EgypteAncienne, puisen Grèce ouen Asie, depuis l'Inde jusqu'aux royaumes chinois.

Les artsmartiaux, illustres trésors desculturesde la Chine ou du Japon,sont avant tout un ensemblede connaissances intuitives de la mécanique du corps humain et de la physique desmouvements.

Ces arts martiaux reposent aussi sur une recherche de l'harmonie et supposentune unité entrele mouvement du corps et les mouvements célestes.

Aujourd'hui, on peutdébarrasser ces analogies de croyances religieuses et de magie, et les interpréter à la lumièrede la mécanique newtonienne.

C'est finalement ce que nous allons faire dans ce cours.Dans ce chapitre, nous allons refaire ensemble, en quelques pas de géants, l'histoire dela mécanique etrécolter au passage quelques notions qui nous serviront dans les séancessuivantes.Nous ferons aussi quelques clins d'il à d'autres cours en évoquant quelquesaspects de la mécanique des corps célestes.1.

1) Les précurseurs de la mécanique:Kepler, Galilée, Descarteset HuygensDans l'Antiquité, lesGrecs ne cherchaient pas à lier le mouvement des planètes à desobservations de la vie courante.

Au contraire, leur but était une recherche de la perfection,avec une approchesouventtrès théorique.

Ainsi Aristote avait-il conçu des lois de lamécaniquesouvent contraires à l'intuition.

La plupart des astronomes grecs exigeaient aussique les planètes sedéplacent sur des cercles, formes idéales pour eux, avec un mouvementcirculaire uniforme (MCU).La Terre était au centre du monde et les planètes commele Soleiltournaient autour de la Terre avec des MCU.Les théories souvent fausses d'Aristote et cetaprioridu MCU resta ancré profondément dans les mentalités jusqu'à la Renaissance.C'est eneffet en 1543,reprenant les idées de certains savants de l'Antiquité, notamment Aristarque(310-230 av.

J.C.),queCopernic(1473-1543)proposaqu'il était beaucoup plus simple dedécrire le mouvement des planètes en les faisant toutes tourner autour du Soleil, y compris laTerre.1.1.

1) Kepleret les orbites des planètesKepler(1571-1630)était d'accord avec Copernic mais il était arrivé à cette conclusionen réfléchissant en détail sur les trajectoires des planètes.

En particulier, ilavait pu étudiersoigneusement de remarquables données sur l'orbite de Mars,accumulées par l'équipe deTycho Brahe(1546-1601), et il put jeter au panier l'idée de la trajectoire circulaire.

Il montraMECANIQUE DES SOLIDESET DES PLANETESCHAPITRE1page2en effet que l'orbite de Mars n'était pas un cercle mais une ellipse dont le soleil était l'un desfoyers.

C'est laPremière Loi deKepler(1603).Figure 1.1.

Rappel des paramètres d'une ellipseRappelons-nous ce qu'est une ellipse (Figure 1.1).C'est unecourbeplanequ'on obtienten maintenant un crayon sur une ficelle de longueur donnéeLentre deux points F etF'appelés les foyers.

On appellea=L/2le demi-grand axe etble demi-petit axe.

La distanceentre chaque foyer et le centre O de l'ellipse est notéecet on appelleexcentricitéele rapport :ace.(1.1)On a :222cba.(1.2)Notons ces deux relations dans un coin car nous nous en servirons plus tard.Non seulement l'orbite n'est pas un cercle maisKepleravait même constaté auparavant,dès 1600, que le mouvement n'est pas uniforme.Mais ce mouvement ne se fait pas pourautant n'importe comment.Keplermontra qu'il suit uneLoi des Airesaussi dite "DeuxièmeLoi deKepler": le corps en orbite balaie des aires égales de la trajectoire en des temps égaux(Figure 1.2).Figure 1.2.

Aires balayées sur l'ellipse par les rayons vecteurs.Soient M1, M2, M3, M4les positions du corps en orbite autour du soleil S à des instantst1, t2, t3ett4et soientA12l'aire de l'orbite entre M1et M2etA34l'aire entre M3et M4.

Alors ona :SM1M2M3M4A12A342a2b2cOFF'SMMECANIQUE DES SOLIDESET DES PLANETESCHAPITRE1page312123434ttAttA, (1.3)ce qu'on peut aussi exprimer en disant que la vitesse de variation de l'aire (la vitesse aréolaire)est constante:ConstantedtdAA. (1.4)Entre parenthèses, on remarque que cela veut dire que, quand le corps se trouve plus près dusoleil, il va plus vite.Plus tard, en 1618,Kepler, après des années de calculs monstrueux, pour les moyens del'époque, mit en évidence une relation entre la périodeTdu mouvement sur l'orbite, qui est letemps au bout duquel la planète a fait un tour complet, et le demi-grand axeade l'ellipse.Considéronsun corps 1 sur une orbite de demi-grand axea1et de périodeT1et un corps 2 surune orbite de demi-grand axea2et de périodeT2, alors on a :22322131TaTa. (1.5)C'est laTroisième Loi deKepler, qu'on peut aussi écrire:232121aaTT,(1.6)ce qui se traduit en mots en "le rapport entre les périodes de deux planètes quelconques estenproportion précisément sesquilatère de celles de leurs distances moyennes" [Lindemann, p110].Nous aurons l'occasion de jouer avec cette relation.Remarquons queKeplera cherché àdécrire le mouvement des planètes, mais il ne lesexplique pas.

C'est un physicien italien de la même époque, Galilée, qui allait poser lespremières pierres d'une théorie dynamique.1.1.

2) Galilée : le mouvement sur Terre et dans le cielGalilée(1564-1642)s'intéresse commeKeplerau mouvement des planètes mais il estaussi le premier, en 1610, à avoir l'idée de pointer une lunette vers le ciel, cette lunette quivient d'être inventée.

Et quelles surprises! Il observe le relief de la Lune, les phases de Vénuset il découvre quatre satellites qui tournent autour de Jupiter.

Que d'idées reçues s'effondrent!Décidément, tout ne tourne pas autour de la Terre! La Terre n'est pas le centre du monde!Mais Galilée va plus loin, et c'est plus important pour le propos de notre cours.

Il vaêtrele premieràs'intéresseren détailaux mouvements des corps sur la Terre.

Il remetcomplètement en question les postulats de la physique des Grecs, à partir d'expériencesetd'observations(première évolution), et il vaidéaliserces expériences pour en extraire desprincipes (deuxième révolution).Ces expériences concernent le mouvement dans le champ dela pesanteur terrestre et sont célèbres.Les premières concernent lachute libre(Figure 1.3a).Il montre que, contrairement à ceque disait Aristote, deux corps de matières différentes lâchés en même temps arrivent en basen même temps.

C'est la fameuse expérience de la tour de Pisequ'on peut reproduire depuis lehaut d'une chaiseavecune boule de pâte à modeler etune boule de papier.Constatez parvous-même!L'effet de la friction dans l'air est ici négligeable, ce qui ne sera pasnécessairement toujours le cas L'étude de la chute libre est cependant difficilesi on veutregarder les choses finementcar cela va très vite.Galilée eutl'idée d'utiliser un dispositif quiralentitconsidérablement le mouvement et permetde l'étudieren long et en large.

C'est leplanincliné, un dispositif sur lequel on peut faire glisser des objets sans frottement(Figure 1.3b).Ilmontre alors quantitativement que le mouvement est un mouvement rectiligneuniformémentMECANIQUE DES SOLIDESET DES PLANETESCHAPITRE1page4accéléré (MRUA), mouvementqu'il distingue précisément du mouvement rectiligne uniforme(MRU).Figure 1.3.

Les expériences de Galilée(vue schématique).Rappelons-nous quelques relations simples sur le MRUA.

Six0etUsontrespectivement la position et la vitesse initiale (t=0), la vitesseVet la position au tempstsontdonnées par:taUV(1.7)2021tatUxx, (1.8)oùaest l'accélération.On a en plus la relation suivante bien utile entre la vitesse et la distance parcourue:0222xxaUV. (1.9)Dans le cas du plan incliné, l'accélérationaest liée à l'accélération de la gravitég, quicontrôle la chute libre verticale, et l'angledu plan avec l'horizontale:singa. (1.10)Ce plan incliné est un outil à la fois simple et profond.

C'est pourquoi je vous proposede vous y intéresser de près. Il permet de refaire les expériences de Galilée et de suivresadémarche.

Il est aussi très instructif de voir comment les choses sont modifiées quand on faitrouler des objets étendus, comme des roues ou des boules, ou encoreun petitchariot.

Nous yreviendrons à plusieurs reprises dans ce cours.J'inviterai aussi certains d'entre vous à réfléchirsur la chute libre, grâce à des dispositifs qui aujourd'hui nous permettent de bien mesurer lestemps de chute.Une troisième série d'expériences conduites par Galilée, d'ailleurs en relation avec sesexpériences sur leplan incliné, concernent lestrajectoires balistiques(Figure 1.3c).

Il s'agit dela trajectoire d'un objet, par exemple un boulet ou une flèche, lancés avec une certaine vitesseet un certain angle avec l'horizontale.

Les applications militaires sont bienentenduconsidérables.

Galilée montre que le mouvement balistique se décompose en un MRUhorizontal et un MRUA vertical, et que la trajectoire est alors une parabole.

Pour vousrafraîchir la mémoiresur ces notions simples que vous avez déjà étudiées, desrelations utiles(a)(b)(c)(d)MECANIQUE DES SOLIDESET DES PLANETESCHAPITRE1page5sur le mouvement balistique ont été rassemblées dans l'encadré 1.1.

Je vous encourageà lesvérifier età les manipuler,notammentà l'occasion des exercices.

Ces relationsnousservirontaussi pour effectuer quelques expériences.Encadré 1.1:Trajectoires balistiquestVtVxtgtVytatVyyxyycos)(21sin21)(00200200cossin00VVtgVVxy22020cos21tanVxgxyy22022020tan21tan21VxgxVxgyyyygVVVVVyx02022222xyVVtanVVysinVVxcosxyy02tantanTrajectoires sol-sol:gVTsin20gVH2sin2202sin20gVREllipses dans le ciel, parabolessur la Terre, les coniques font décidément apparitionavec insistance en mécanique.Galilée s'intéresseaussi à un autre mouvement, très fréquentPyy0xV0VxVyVtt=0yxV0t=THx=RMECANIQUE DES SOLIDESET DES PLANETESCHAPITRE1page6dans la vie quotidienne, celui du pendule simple, un objet suspendu au bout d'un fil.

Ilremarque et il vérifie pardes expériences que la période des petites oscillations du pendulesimple ne dépend ni de la nature ni de la masse de l'objet suspendu, mais uniquement de lalongueurldu fil.

Plus précisément, il établit que la périodeTest proportionnelle à la racinecarrée de la longueur.

Nous savons aujourd'hui que:gLT2. (1.11)Ainsi sont nées les bases de la description du mouvement du point, ce qu'on appelle lacinématique du point.Galilée, mis aux arrêts à la fin de sa vie, put néanmoins faire paraîtreson dernier texte secrètement.

C'est bien sûr lui le personnage que jevous demandaisd'identifier dans la deuxième devinette et le texte en question1représentait la synthèse desdifférentes contributions que je viens de vous résumer sur le mouvement.Cependant, malgré ces avancées considérables,Galilée n'avait pas tellement plusprogressé queKeplersur la compréhension de l'origine du mouvement.

On avait introduit dèsAristote la notion de force, qui est ce qui cause le mouvement, mais on n'était pas tellementplus avancé.Cependant, Galilée avait déjà mis en avant le rôleparticulier du MRU.

Pour lui,les choses se passaient exactement de la même façon dans un objet en MRU que dans un objetau repos.

Il n'yavait pas de trains à cette époque pour vérifier cette idée, mais il suggéra uneexpérience sur un bateau, expériencequi fut effectivement réalisée plus tard par Gassendi.Pour Galilée, si on lâche un objet depuis le haut du mâtd'un bateau en MRU (Figure 1.3d),donc un bateau qui avance doucement en ligne droite sur une mer calme, alors l'objet tombeau pied du mât, etnon pas en arrière comme le disait Aristote.1.1.

3) De Descartes à HuygensDescartes(1596-1650)propose vers1640 que les forces entre les planètessoienten faitdes illusions et que les planètes reposent sur une matière omniprésente et en rotation.

Ainsi lesplanètes sont entraînées par le mouvement d'un grand tourbillon centré sur le soleil, commedes morceaux de pain dans une grande soupe en rotation.

Cette théorie fut par la suitecontestée par Newton.Plus durables furent deuxautresnotions introduites par Descartes.

D'abord il constataqu'au cours d'interactions de contact, des chocs en l'occurrence, on pouvait introduire unequantité qu'il appela laquantité de mouvement.

C'estune quantité vectoriellepqui estleproduit de la massemd'un point par sa vitesseV:Vmp.(1.12)Descartes remarqua que, pour plusieurs points, par exemple avant et après un choc, laquantité de mouvement totale est conservée:ConstanteiiiiiVmp. (1.13)D'autre part, Descartes introduisit la notion detravaild'une force.

Quand une forceFest déplacée d'une petite quantitéx, le travailest le produit scalaire:xFW.(1.14)C'est alors que Huygens(1629-1695)entre en scène.

Huygens, qui a été éduqué dans lescercles cartésiens, va s'inspirer du travail de Descartes, mais va rapidement s'écarter de cetteinfluence.

D'abord, contrairement à Descartes et commeGalilée, et peut-être même beaucoupplus que Galilée, il va s'appuyer sur de solides expériences.

Il se fabrique lui-même une1Dialogues concernant deux nouvelles sciences(1638)MECANIQUE DES SOLIDESET DES PLANETESCHAPITRE1page7lunette de meilleure qualité que celle de Galilée et il observe les astres.

En 1655, il découvreTitan, satellite de Saturne, et l'année suivante les anneaux de Saturne.

Il reprend ensuite lathéorie des chocs de Descartes, en corrige des erreurs, et il introduit une nouvelle quantitéconservée, la somme des produitsdes masses et des vitesses au carré:Constante2iVmii.(1.15)Cette nouvelle quantité est aussi conservée dans le cas de chocs parfaitement élastiques, mais,attention, pas dans le cas de cas de chocs mous.Huygens essaie aussi de préciser la notion de force.

Il s'intéresse en particulier aumouvementcirculaire uniforme (MCU).

Il montre que, pour un mobile de vitesseVsoitmaintenu sur une telle trajectoire de rayonr, il faut qu'il subisse uneforce centripète, dirigéevers l'intérieur (Figure 1.4), dont il donne l'expression du module:rVmFC2. (1.16)Si on appellela vitesse angulaire de rotation, en radians par seconde, alors on a:rV, (1.17)rmFC2. (1.18)Il y a de nombreuses conséquences pratiques de cette force centripète, et de sonopposée, laforce centrifuge.

Les mouvements de rotation ne sont pas uniquement importantspour les planètes, qui tournent sur elles-mêmes, mais pour de très nombreux objets de la viecourante.

Je vous invite donc à explorer cette physique dans plusieurs miniprojets.Dans tout ce que je viens de vous raconter, vous reconnaissez progressivement deschoses connues et vous voyez comment elles sesontmises progressivement en place.

Dansles expériences que j'aimerais quevous réalisiez, je souhaiterais vraiment que, par moment,vous vous mettiez dans la peau de ces personnages, et que vous essayiez, à votre façon, dereconstituer leur parcours, leurs modes de pensée.Pratiquer la science, c'est un peu la recréerchaque jour.

La mécanique, au cours de ce module, va,je l'espère,nous en fournir l'occasion.Bien sûr, c'est avec Isaac Newton que la mécanique dite classique a fait sondéveloppement le plus considérable.2.

1) Lamécanique vectorielle de Newton2.1. 1) Rappel: LesLois de NewtonNewton (1642-1727) est né l'année de la mort de Galilée.

En 1686, il publiele"Philosophiae Naturalis Principia Mathematica", "Principes mathématiques de la physique".On dit plus simplement lesPrincipia, car il s'agit d'un des textes les plus importants de toutel'histoire des sciences, à mettre à côté desElémentsd'Euclide par exemple.Newton clarifie tout d'abord les notions de force et de mouvement.

Contrairement àAristote, et suivant les intuitions de Descartes et Galilée, il poseque le MRU correspond àl'absence de force imprimée: "Tout corps persévère en son état de repos ou de MRU sauf sides forces imprimées le contraignent d'en changer".

C'est laPremière Loi de Newton, diteaussiPrincipe d'Inertie de Galilée.LaDeuxième Loide Newtonstipule justement comment l'application d'une forceFproduit un changement dans le mouvementd'un point de massempar l'intermédiaire d'uneaccélérationa:Fam, (1.19)MECANIQUE DES SOLIDESET DES PLANETESCHAPITRE1page8ce que je peux aussi écrire2:Fpdtpd. (1.20)Cette relation s'applique dans un référentiel lui-même fixe ou en MRU, ce qu'on appelle unréférentiel Galiléen.

Dans un repère accéléré, comme par exemple un repère lié à un objet enchute libre ou un objet en rotation, la deuxième loi de Newton reste valable mais il faut tenircompte des forces d'inertie.

Nous y reviendrons dans un chapitre ultérieur et dans lesexercices.

C'est particulièrement important pour nous car, justement, la Terre n'est pas unréférentiel Ga