Là encore, on peut revenir à la définition de la convergence d’une intégrale généralisée : on utilise alors les changements de variable des intégrales non généralisées puis on passe à la limite. III. Dans cette section, f désigne une fonction réelle continue et positive sur [a,b[ avec ¡1 Ç a Ç b · Å1. 1. Une CNS de convergence Propriété.
On sépare cette intégrale en deux intégrales généralisées : e¡xx® ¡1 dx. Étude de dx. On remarque que 0 Ç e¡xx® ¡1 É et l’intégrale dx est 1 convergente pour È 0. Le critère de comparaison montre que l’intégrale e¡xx® ¡1 dx est convergente pour È 0. Étude de e¡xx® ¡1 x® dx. Comme lim Æ lim Æ 0, donc pour x assez grand, Z Å1 1 on a e¡xx® ¡1 É .
Cette définition regroupe tous les cas d’intervalle. Elle concerne donc les intégrales définies comme les intégrales généralisées. Attention : il s’agit bien ici de fonctions complexes de variable réelle car pour les fonctions complexes de variable complexe, la définition d’intégrale est toute autre. Elle sera vue en troisième année.
¡1 1 ¡ x2 Dans le cas d’une intégrale généralisée sur un intervalle ouvert, il faut donc traiter les deux bornes séparément. L’intégrale convergera seulement quand elle converge (indépendam- ment) en chaque borne. D’autre part, il faut toujours vérifier que la fonction est bien définie et intégrable en tout point à l’intérieur de l’intervalle.