Les problèmes traités par Aristote soulèvent également la question de l'impossible et de l'irrationnel, dont le critique doit tenir compte dans son interprétation des arts de l'imitation. En matière d'art poétique, l'impossible est, selon Aristote, « préférable à une chose incapable d'entraîner la conviction, fût-elle possible » 66.
Enfin, dans les chapitres 25 à 26 Aristote aborde un certain nombre de problèmes relatifs à Homère. Le traité d'Aristote est parvenu de manière incomplète, la partie traitant de la comédie n'y figure pas. Plusieurs allusions montrent que c'était dans les intentions d'Aristote.
Ces commentaires auront une grande influence sur les averroïstes latins, tels Siger de Brabant, Jean de Jandun et Pietro d'Abano . Le premier théologien chrétien qui revendique sa qualité d’aristotélicien est Albert le Grand ( ca 1205-1280) qui est formé à partir de 1229 à Padoue par le Père Jourdain de Saxe, successeur de Saint Dominique.
Boèce (480-525) fait les premiers commentaires pour concilier les vérités de la philosophie antique d'Aristote dont il transmet les traités de logique et celles du christianisme. Trois de ses commentaires d'Aristote sont parvenus jusqu'à nous: