La trajectoire du nombre d’exploitations doit nécessairement être ramenée à la dimension économique des élevages. En bovin viande, les 48 000 exploitations se répartissent de la façon suivante : Enfin, un effectif résiduel de 2 200 exploitations dégage une PBS de plus de 250 000 €.
Graphique 25 Le secteur de l’élevage est donc doté de filières d’excellence dans les produits laitiers. La capacité d’exportation des éleveurs et des transformateurs est élevée. Depuis la décennie écoulée, c’est à une internationalisation soutenue vers les Pays-Tiers que nous avons assisté.
Inquiétudes sur l’attractivité du métier d’éleveur ; sur l’autosuffisance en produits animaux du pays ; sur les risques de perte de souveraineté alimentaire par ouverture croissante aux importations ; sur l’activité des territoires et, enfin, sur la contribution de l’élevage à une agriculture décarbonée.
Les mises en cause de l'élevage se multiplient. Après les lobbys anti-viande, les critiques environnementales, les institutions en rajoutent. Les éleveurs français se sentent en danger. Quelle est la réalité ? En 2022, la France a battu des records d'importation de viande bovine, à 390.000 tonnes, soit l'équivalent d'un quart de la consommation.