Car l’urbanisation en cours dans les pays émergents est, pour une grande partie, une progression des bidonvilles. Les Nations Unies estiment qu’un milliard de personnes vivent aujourd’hui dans des bidonvilles, qu’elles pourraient atteindre 1,4 milliard en 2020, voire 2 milliards en 2030.
Cette urbanisation touchera principalement l’Afrique et l’Asie, où elle entraînera des bouleversements considérables sur les plans socioéconomique et environnemental. L’urbanisation pourrait faire entrer le monde dans une nouvelle ère de bien-être, d’efficacité des ressources et de croissance économique.
La valeur de l’urbanisation devrait inclure tous les groupes qui vivent dans les villes : les zones urbaines sont des lieux hétérogènes, abritant des groupes de personnes extrêmement divers. Les élites fortunées vivent parfois à une courte distance des bidonvilles et de leurs habitants.
Pour exploiter la valeur de l’urbanisation durable, il faut apporter des avantages environnementaux à toutes les zones urbaines et ainsi toucher tous les secteurs de la population urbaine, en particulier les plus défavorisés.