Le symposium d’aujourd’hui intitulé « Réflexions sur la pratique de la bioéthique » est le fruit d’une longue réflexion et d’un travail qui a commencé en septembre 2011. À l’époque, trois étudiants (Nathalie Boëls, Jean Caillé et moi-même) ont débuté une réflexion sur la question de la pratique de la bioéthique.
L’avenir de la bioéthique tient à sa capacité à relever le défi d’un débat démocratique permanent touchant l’avenir de l’humain et de la vie. Création des champs d’expertise comme gérontologie, criminologie, etc. : champs qui créent une expertise interdisciplinaire, mais parfois en appauvrissant les choses.
– En 1997, la Convention sur les droits de l’homme et la biomédecine, dite Convention d’Oviedo, est adoptée sous l’égide du Conseil de l’Europe. Elle fut ratifiée par la France le 13 décembre 2011. 3. Qu’est-ce que le droit bioéthique ? Les grands principes éthiques ont été traduits en règles juridiques.
Cet espace est celui de l’éthique et de la politique, où nul n’a par avance la compétence exclusive de poser les bonnes questions. C’est pourquoi une bioéthique à la hauteur de la science actuelle et de la mission qu’elle s’est donnée a encore bien des choses à apprendre de l’idée démocratique.