La réforme Bâle III fait partie des initiatives prises sous l'impulsion du Conseil de stabilité financière et du G20, à la suite de la crise financière de 2007, pour renforcer le système financier, garantir un niveau minimum de capitaux propres et renforcer la solidité financière des banques.
La réforme réglementaire Bâle III induit donc un triple effet pénalisant pour les banques de financement et d'investissement : une évaluation plus exigeante et contraignante des risques (effet dénominateur) ; une restriction des capitaux éligibles (effet numérateur) ; des ratios exigés plus importants.
Selon une estimation du Trésor, cet impact négatif serait de plus de 20% pour les seules grandes banques françaises.
Soit une facture de 70 milliards d'euros.
Et 350 milliards d'euros pour l'ensemble des banques européennes.