La sémiotique française, et plus généralement européenne, s’est formée dans les années 50 et les années 60, à la rencontre de la linguistique (Barthes, Greimas. de l’anthropologie Lévi-Strauss ; et de différents courants formalistes, les uns issus de la critique littéraire la « nouvelle critique »), et les autres de la logique mathématique.
En ce sens, la sémiotique littéraire était à cet égard une sorte d'"anthropologie structurale" du texte littéraire. Eclairage nouveau et fécond, certes, mais qui ne pouvait satisfaire complètement les spécialistes de la littérature.
Dans cette perspective, on voit bien qu'il n'y a pas lieu de distinguer plusieurs sémiotiques, mais seulement plusieurs points de vue sur un même processus, chacun délimitant une phase de ce processus, et définissant son propre domaine de pertinence.
Dans cette perspective, l'analyse sémiotique des textes part du principe que tout discours est, non pas un macro-signe ou un assemblage de signes, mais un procès de signification pris en charge par une énonciation. La théorie sémiotique est donc conçue pour rendre compte des articulations du discours conçu comme un tout de signification.