En pratique À l’échelle de la santé publique, l’IPS semble être un marqueur de risque idéal pour la prévention cardiovasculaire. Sa mesure est très accessible, de faible niveau matériel et de technicité, même si cette dernière ne doit pas être négligée. Malgré les problèmes de standardisation évoqués, ce marqueur est largement validé.
Depuis, près d’une vingtaine de cohortes issues de la population générale ont été étudiées ; invariablement l’IPS, classiquement < 0,90, est associé à une augmentation du risque de mortalité cardiovasculaire et totale, ainsi qu’à des événements non fatals (infarctus, AVC).
L’augmentation progressive de la pression systolique de l’aorte vers la distalité de ses branches est en rapport avec une amplification de l’onde de pression due à la réflexion de l’onde pulsatile au niveau des artères périphériques.
Pour les diabétiques, l’IPS est recommandé en dépistage annuel (3). Pour réaliser l’IPS, il faut 3 points avec obligatoirement les 2 bras et 1 cheville. La pression systolique humérale est relevée aux 2 bras et la valeur la plus élevée est retenue. Le calcul de l’IPS est réalisé de la façon suivante : IPS = PAS cheville/PAS humérale (2) (4).