Il réhabilite, sous le nom de « littérature mondiale », une modernité esthétique méconnue qui a fait de la littérature un laboratoire critique des échanges culturels. Cette pensée littéraire de la mondialisation, inaugurée au XIXe siècle par Goethe, a été reprise, enrichie, transformée au fil des décennies dans l’ensemble des régions du monde.
Trois expériences de pensée (Auerbach, Moretti, Spivak) • 6 minutes Dans ce module, nous allons découvrir que la littérature mondiale préoccupe les écrivains, tout autant que les théoriciens, les idéologues ou les pédagogues. L'exemple de Goethe nous l'a déjà rappelé.
Le mouvement : la construction du mouvement est toujours liée à une perspective européenne dès que l’on parle de littérature mondiale, alors que la littérature-monde défend la désagrégation du centre et de la périphérie.
Global – local : l’intérêt du régional réside pour les partisans de la littérature mondiale dans la possibilité de présenter un microcosme, emblématique d’un macrocosme, alors que pour la littérature-monde sa mise en scène concrète a pour fin d’accentuer le particularisme