Le lambeau antérolatéral de cuisse (ALT) est un lambeau fascio-cutané vascularisé par des perforantes cutanéo-musculaires issues de la branche descendante de l’artère circonflexe latérale (fig. 1). Ce lambeau dans sa forme libre permet d’effectuer des reconstructions de la tête et du cou ; il a été décrit pour la première fois par Song en 1984 [1].
Le lambeau antérolatéral de cuisse est vascularisé par une ou plusieurs perforantes cutanées septales ou musculaires, issues de la branche descendante de l’artère circonflexe latérale (BDACL) de la cuisse. La BDACL est une branche de l’artère fémorale profonde ( Fig. 1 ). Figure 1. Anatomie de la région latérale de la cuisse.
L’épaisseur du lambeau (presque toujours plus importante que celle d’un lambeau ante-brachial) peut être un obstacle à la perméabilité des voies aériennes supérieures. Pour les reconstructions de l’hypopharynx, le lambeau antérolatéral de cuisse est une bonne alternative aux lambeaux digestifs, jéjunaux ou gastro-épiploïques [9].
Nous détaillons son prélèvement et ses indications potentielles. Le lambeau antérolatéral de cuisse est vascularisé par une ou plusieurs perforantes cutanées septales ou musculaires, issues de la branche descendante de l’artère circonflexe latérale (BDACL) de la cuisse.