La thèse est que la perception peut être construite par les mathématiques, comme en témoigne les théories de la perspective, ou les recherches de Carnap : il existe des règles syntaxi-ques du voir et une grammaire de la perception qui peuvent être apprises.
La perception est une représen-tation de choses ( Sachvorstellung ), dans la mesure où elle est une représen-tation de mots ( Wortvorstellung ), parce que la perception, si intuitive et si immédiate, si indépendante de la logique, qu’elle paraisse, est néanmoins structurée par les signifiants, par du langage.
Les conceptions, la perception, et en particulier, la phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty, tombent dans des antinomies, étant tri-butaires d’une illusion de transcendance, c’est-à-dire de l’idéologie, ou du fantasme, qui nous fait prendre les actes du psychisme pour des mouvements qu’il imagine venir de l’extérieur à sa rencontre.