28 Dans un tel contexte, notons que 56 % de l’accroissement de la population dans les pays développés (...) 30 Une raison supplémentaire de complexifier notre conception de la relation entre migration et développement découle de la transition démographique que traversent les populations qui bénéficient d’une amélioration de leurs conditions de vie.
En outre, les migrations répondent à des raisons structurales autant des pays de destination (marché de l’emploi, déséquilibres démographiques, etc.) que des pays de départ (pauvreté, sous-développement, etc.). 28 Dans un tel contexte, notons que 56 % de l’accroissement de la population dans les pays développés (...)
D’autres facteurs, comme le taux de scolarisation ou l’espérance de vie, jouent également un rôle important. Les effets du développement sur les migrations sont donc contrastés. Une perspective moins idéologique, sensible aux différences régionales, permet de dépasser les débats piégés entre les optimistes et les pessimistes.
Cela comporte également une contradiction interne, puisque la migration devient le principe de sa négation : d’une part, les migrants sont présentés comme les « héros cachés du développement international » ; d’autre part, le développement est censé entraîner une diminution des migrations globales.