Cela influe sur leurs caractéristiques : moyens économiques et militaires propres aux structures étatiques caractérisent le hard power tandis que l’utilisation de moyens intangibles comme l’opinion, la culture ou la diffusion d’idéologie caractérisent le soft power.
Celui-ci est donc une forme d’incitation à un type de comportement alors que le hard power est de l’ordre de la contrainte. Ainsi, lorsque des Etats décident de sanctions économiques à l’égard d’un pays (Iran, Corée du Nord, Afrique du Sud) cela relève de leur hard power.
Le « soft power », c’est l’inverse du « hard power » tout simplement ! C’est la capacité d’un acteur politique à influencer le comportement d’un autre par des moyens non coercitifs. Ce sont plutôt avec des éléments idéologiques et/ou culturels : ☑️ culture… Joseph Nye le décrit comme « l’habileté à séduire et à attirer ».
Pourtant, Nye envisage bien un cas où les deux se mélangent. C’est le « smart power » : « l’Amérique doit mélanger le pouvoir dur et soft en un pouvoir intelligent, comme elle le faisait du temps de la Guerre froide ». Cette doctrine vise à choisir les meilleurs pouvoirs et ressources selon le contexte.