Il est important de noter que malgré les imprécisions notées dans les résultats de simulation des modèles Hydrotel et MODEROSS ainsi que la rareté des données observées de qualité de l’eau, nous avons obtenu de bons résultats de simulation des variables de qualité de l’eau sauf pour l’OD et les coliformes.
La première composante concerne la quantité et la qualité de l’eau douce disponible (p. ex. prévision des cycles hydrologiques) et sa mobilité dans le milieu terrestre (hydraulique, hydrogéologie, écoulements souterrains, échanges sol-atmosphère, ruissellement de surface, etc.).
Rappelons que les processus d’hydrologie, simulés par le modèle Hydrotel, sont à la base de la simulation de l’érosion et du transport des sédiments, du transport des nutriments et de l’évolution de la qualité de l’eau en rivière. Le modèle MODEROS simule les processus d’érosion et de transport de sédiments du bassin versant (PHAM, 2013).
La modélisation des polluants en milieu terrestre est basée, dans GIBSI, sur les algorithmes du modèle de bassin versant SWAT (NEITSCH et al ., 2011) et du modèle de productivité des sols EPIC (SHARPLEY et WILLIAMS, 1990). La modélisation des cycles de l’azote, du phosphore et des pesticides est réalisée par le modèle POPES.