En 2020, l’activité économique s’est contractée dans environ 90 % des pays, l’économie mondiale a régressé d’environ 3 % et la pauvreté mondiale a augmenté pour la première fois en une génération. Les gouvernements ont adopté une réponse politique rapide et globale qui a permis d’atténuer les pires effets économiques immédiats de la crise.
Ce faisant, il se penche sur les conséquences de la crise les plus susceptibles de peser sur les économies émergentes et propose un ensemble de politiques visant à atténuer les risques financiers interconnectés découlant de la pandémie et à orienter les économies vers une reprise durable et équitable.
Les pays en développement sont confrontés à des risques croissants liés à la précarité financière engendrée par la crise de la COVID-19 et l’absence de transparence des données sur la dette.
L’incertitude que peuvent générer une faillite d’un côté − même si la SVB n’était pas un établissement de premier ordre − et le rachat d’un établissement comme Credit Suisse, de l’autre, sur la solidité globale du système bancaire a des conséquences psychologiques sur les agents économiques.