III. Les théories néoclassiques de la croissance sont également considérées comme les théories traditionnelles de la croissance. Celle-ci sont appelées les théories de la croissance exogène dont le meilleur représentant est l’économiste Robert Solow (qui a reçu le Prix Nobel pour ses travaux sur la théorie de la croissance).
L’évolution de la croissance économique par pays ou régions du monde va dans ce sens. Selon les données compilées par Thomas Piketty, entre 1820 et 1913, l’Asie et l’Afrique sont à l’écart de la révolution industrielle et leur croissance économique reste proche de 0 % en taux de croissance annuel moyen.
Autrement dit, les deux taux de croissance doivent être égaux au taux de croissance « naturel », qui dépend de facteurs démographiques et du progrès technique. La coïncidence de ces trois taux de croissance a donc très peu de chances de se produire, d’autant plus qu’ils résultent de facteurs indépendants les uns des autres.
Article connexe : Théorie de la croissance endogène. Afin de dépasser les apories et les manques des modèles qui rendaient exogène la croissance de long terme, la science économique a développé à partir des années 1970 des théories de la croissance qui endogénéisent les facteurs de la croissance.