À partir de ce principe, Huygens justifie les lois de l’optique géométrique. Il retrouve la loi des sinus relative à la réfraction
L’optique géométrique s’intéressant au trajet de la lumière, la nature de la source n’a pas d’importance. Une source de lumière peut se décomposer en une infinité de sources ponctuelles émettant des rayons lumineux, a priori, dans toutes les directions de l’espace. La figure 2.1 illustre quelques types de faisceaux issus d’un point source.
Alors que l’optique géométrique prévoit une tache rectangulaire en vertu de la propagation rectiligne de la lumière, la prise en compte de la difraction fait apparaître une tâche centrale de difraction beaucoup plus large que l’image géométrique. En efet, la tache centrale est localisée dans un espace angulaire caractérisé par
Dans une première partie, nous avons vu comment une théorie géo-métrique de la lumière, essentiellement basée sur le concept de rayon lumineux, permet d’interpréter simplement la formation des images à l’aide de lentilles et/ou miroirs. Cette théorie approximative ne rend pas compte de l’aspect ondulatoire de la lumière.