En France, le monopole du pharmacien est défini par le code de la santé publique (livre II, titre Ier) 1 et a pour objectif la primauté des intérêts de la santé publique (sauvegarde des malades) sur la rentabilité 2 . Pour le pharmacien, il s'agit d'un contrat passé entre lui et l'État, justifié par des compétences reconnues (diplôme).
Souvent remis en question publiquement par ce cher Edouard Leclerc, le monopole de dispensation est un point central du métier de pharmacien d’officine. C’est dans une déclaration royale du 25 avril 17778 qu’il apparait pour la première fois, séparant définitivement les corporations d’apothicaires et d’épiciers.
En effet, dans ces deux structures de marché, le nombre d’offreurs est restreint (il n’y en a même qu’un seul dans le cas du monopole). Cela a des conséquences sur la fixation du prix, qui ne résulte plus de la simple confrontation entre offreurs et demandeurs, mais qui est fortement influencé par les offreurs.
Le monopole pharmaceutique. Souvent remis en question publiquement par ce cher Edouard Leclerc, le monopole de dispensation est un point central du métier de pharmacien d’officine.