Les soins post-opératoires commencent à la fin de l'opération et se poursuivent en salle de réveil, tout au long de l'hospitalisation et durant la période ambulatoire. Les points critiques immédiats concernent la protection des voies respiratoires, le contrôle de la douleur, le statut psychique et la guérison des plaies.
On fait un bilan des entrées et des sorties (perfusions, drains, sondes à demeures et gastriques). Ainsi que la surveillance de la zone opérée. Tous les drainages peuvent se remplir très rapidement de sang. La douleur post opératoire est bien surveillée et traitée. Il faut repérer les positions antalgiques. Surveiller le type de vomissement.
La préparation locale recommandée au bloc opératoire une fois par l’IDE et une fois par le chirurgien. Commence à la sortie de la salle de bloc et au niveau de la salle de réveil ou salle de surveillance post interventionnelle (période obligatoire minimum de 2 heures après une anesthésie générale).
Pour une efficacité optimale, le paracétamol doit être administré de façon systématique toutes les 6 heures, sa durée d’action variant 4 à 6 heures. Enfin, il est intéressant de souligner qu’une réflexion sur la posologie optimale de paracétamol en postopératoire se dessine dans la littérature.
La dyspnée post-opératoire peut être liée à une douleur en rapport avec des incisions thoraciques ou abdominales (dyspnée non hypoxique) ou à une hypoxémie (dyspnée hypoxique, voir aussi Désaturation en oxygène). L'hypoxémie secondaire à un dysfonctionnement pulmonaire est habituellement accompagnée par une dyspnée et/ou une tachypnée; cependant, u
La dyspnée hypoxémique est traitée par l'O2. La dyspnée non hypoxémique peut être traitée par anxiolytiques ou antalgiques après avoir éliminé toute cause organique sous-jacente. Le chirurgien doit individualiser les soins de chaque plaie, mais le pansement stérile placé en salle d'opération est généralement laissé intact pendant au moins 24 à 48 h
Parce que les conséquences d'une thrombose veineuse profonde peuvent être graves et que le risque est plus élevé que dans la population générale, la prophylaxie est souvent justifiée après chirurgie. La chirurgie elle-même entraîne une augmentation de la coagulabilité et génère souvent une immobilité prolongée, ce qui constitue un facteur de risque
La constipation est fréquente et généralement secondaire aux médicaments anesthésiques, à la chirurgie intestinale, à l'immobilité post-opératoire, et aux opiacés. Une constipation est traitée en minimisant l'utilisation des opiacés et autres médicaments constipants, en favorisant un lever précoce après une chirurgie et, si les patients n'ont pas s