La dimension collective des mathématiques sera ainsi dégagée à partir d’analyses diverses et sur des sujets qui vont de la représentation de la communauté mathématique au rôle de l’acte de nommer dans toute découverte.
Son rapport à la dimension collective ne peut dès lors plus être le même et un changement complet de rédaction intervient effectivement avec A la poursuite des champs et Récoltes et semailles, deux textes écrits à partir de 1983 et dont la publication est inscrite dans leur projet.
Ainsi, voulant analyser la dimension collective de son œuvre il est constamment renvoyé aux mathématiciens de son “microcosme” alors que sa représentation de la communauté situe le collectif à l’extérieur de celui-ci : rejetée à la périphérie, la dimension collective resurgit à l’intérieur même de son “microcosme”…
Une seconde consiste à considérer sa conception du savoir et son rapport à celui-ci : ce qu’il est, comment il s’acquiert, comment il se transmet, ce qu’est une découverte... Afin de bien saisir son rapport à la dimension collective, nous analyserons le statut de l’intervention de l’écrit et de l’oral dans chacune de ces questions.