En effet, les sceptiques ont une vision plus « optimiste » de l’état de la biodiversité et privilégient le développement des activités humaines et le contrôle du développement de la nature. Pour autant, les sceptiques ne sont pas indifférents à la nature et sa dégradation.
Depuis la première stratégie nationale pour la biodiversité, une dynamique s’est développée pour informer, sensibiliser et mobiliser la société (des décideurs aux citoyens) sur les questions de biodiversité et de protection de la nature.
Les résultats montrent ainsi que les odeurs (122), les senteurs et les parfums participent activement d’une expérience sensorielle avec la nature (Truong et al., 2019). Outre cette dimension olfactive, la relation de l’homme à la nature passe aussi par l’écoute des sonorités.
Pourtant, cette association est réelle : ancrée en France depuis le milieu du XIXe siècle, elle a longtemps été obscurcie par la relation tumultueuse entretenue entre « nature » et « santé » dans l’histoire des idées, et se manifeste aujourd’hui dans les comportements de consommation ou les stratégies résidentielles.