À l’heure actuelle, les technologies numériques telles que le groupage des données et l’intelligence artificielle sont utilisées pour analyser des problèmes et en assurer le suivi dans les domaines de l’agriculture, de la santé et de l’environnement ou pour accomplir des tâches quotidiennes comme effectuer un trajet ou payer une facture.
La production et l'utilisation de ces objets numériques sont à l'origine de 81% des émissions françaises du secteur. Cette part importante dans l'impact environnemental du numérique s'explique principalement par la phase de fabrication qui nécessite des opérations très consommatrices d'énergies comme entre autres, l'extraction de minéraux.
Un chiffre non négligeable qui inclut la production des équipements (routeurs, antennes-relais, serveurs etc.) ainsi que leur consommation électrique. Le véritable enjeu de la pollution du numérique se situe donc essentiellement dans la fabrication de nos outils du quotidien.
Depuis le 1 er janvier, le régulateur français des télécoms est ainsi également chargé de la régulation environnementale du numérique. La loi promulguée le 23 décembre 2021 octroie à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) un nouveau pouvoir sur tous les acteurs de l’écosystème numérique en France.