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Les Sciences cognitives Une introduction

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  • Comment définir les sciences cognitives ?

    Sciences qui ont pour objet de décrire, d'expliquer, voire de stimuler les processus de la connaissance.
    Les sciences cognitives forment une discipline qui associe principalement la psychologie, la linguistique, l'intelligence artificielle et les neurosciences.

  • Pourquoi les sciences cognitives ?

    La science cognitive étudie la manière dont nous pensons, apprenons et nous souvenons.
    Elle offre une perspective plus profonde sur la capacité d'un individu à traiter l'information, à résoudre des problèmes et à s'adapter à de nouvelles situations.

  • Quel est le principe à la base des sciences cognitives ?

    Il est fondé sur l'idée que l'esprit est un système de traitement symbolique de l'information (métaphore de l'ordinateur), autrement dit, un système opérant sur des représentations en fonction de leurs propriétés syntaxiques plutôt qu'en vertu de leur signification.

  • Elle permet d'intégrer toute l'information reçue et d'établir des relations entre les données qui la composent.
    Pour ce faire, elle utilise le raisonnement, la synthèse et la résolution de problèmes, c'est-à-dire les fonctions exécutives.
1Le cognitivisme est le paradigme principal des sciences cognitives. Il fut le premier, et n'est que depuis peu soumis à un paradigme concurrent (connexionnisme)  Autres questions

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Les Sciences cognitives Une introduction

Retrouver ce titre sur Numilog.comLES SCIENCES COGNITIVES UNE INTRODUCTION Retrouver ce titre sur Numilog.comDU MÊME AUTEUR L"Argumentation.

Essai d"une logique discursive, Droz, Genève, 1976. Le Discours acteur du monde, Orphrys, Paris, 1988. L"Informatique en perspective (sous la direction de G. VIGNAUX et K. FALL), Presses de l"université du Québec, Montréal, 1989.

Retrouver ce titre sur Numilog.comGEORGES VIGNAUX Les Sciences cognitives Une introduction LA DÉCOUVERTE Retrouver ce titre sur Numilog.com© Éditions La Découverte, Paris, 1991, pour l"édition française.

Retrouver ce titre sur Numilog.comstructurel à nos différentes aptitudes à l"apprentissage, tandis que d"autres études porteront sur l"analyse des différentes for- mes d"état final que vont prendre nos systèmes naturels, après apprentissage et acquisition de capacités fonctionnelles spécifi- ques.

Les difficultés demeurent quant aux moyens de relier correctement ces états origines à ces états finaux.

Ces diffi- cultés ne sont pas moins grandes lorsqu"il s"agit d"appliquer la même approche évolutive en intelligence artificielle et de savoir dissocier les " états initiaux » des " états finaux » de la machine (machine learning).

Ce rangement tripartite des recherches en sciences cogniti- ves semble satisfaisant tant qu"on ne se préoccupe pas de savoir où placer les recherches pourtant bien établies et fruc- tueuses que la psychologie générale et la psychologie sociale ont développées depuis longtemps en ce qui concerne les pro- cessus de mémoire, d"attention ou les phénomènes de représen- tation sociale.

Il en va de même de nombre de travaux atypiques qui s"inscrivent dans la perspective " connexion- niste » (Andler, 1989).

Cette difficulté à classer les problématiques en cours s"accroît encore lorsqu"il s"agit de les départager selon les hypothèses que les uns et les autres vont appliquer au " sys- tème » cognitif humain et selon les choix stratégiques et méthodologiques qui vont en découler.

Les débats sont nom- breux et vifs, les affrontements, d"écoles. D.

Andler propose un schéma regroupant les trois hypothè- ses ontologiques les plus communément répandues ; schéma qui offre le mérite de la claire simplicité : 7.

La description et l"explication à un niveau purement phy- sicaliste (bio-chimico-physique) des phénomènes cognitifs se révèlent insuffisantes et doivent donc être complétées par un niveau représentationnel : " Les états des systèmes physiques considérés représentent des informations et c"est dans cette mesure qu"ils sont, outre des états physiques, des états cogni- tifs » ; 2.

Les transformations par lesquelles vont passer ces états ne sont pas seulement alors physiques, mais peuvent être considérées comme des calculs sur les représentations dont ces états sont porteurs ; 3.

Si tout phénomène cognitif peut se définir comme proces- Retrouver ce titre sur Numilog.comsus établissant relation entre un stimulus et la réaction ou réponse à ce stimulus, on ne peut limiter l"analyse et la défini- tion à chaque fois aux effets observés de ce processus ; en vérité, l"essentiel de tout processus se fonde sur ce qui se passe dans l"intervalle séparant le stimulus de la réponse et il importe de le définir le plus relativement possible vis-à-vis de ses effets ; ce qui veut dire qu"il y a toujours autonomie des pro- cessus internes en regard de ce que laisserait supposer la sim- ple considération des phénomènes qui les suscitent ou qu"ils engendrent.

Les grands choix méthodologiques et épistémologiques Ces hypothèses vont susciter des choix méthodologiques et épistémologiques non négligeables : I.

Les phénomènes cognitifs peuvent être repérés, décrits et analysés voire simulés un par un ; sans doute ressuscitent-ils nombre de questions philosophiques dont il importe de retrou- ver la tradition (Gardner, 1985) ; 2.

Les sciences cognitives sont nécessairement interdiscipli- naires et, par là, un de leurs objectifs est celui de contribuer à la formulation de concepts nouveaux, de type transversal, qui ne seront qu"étapes vers une future " science de la cognition » ; 3.

Si on ne peut nier l"importance dans la cognition de l"intervention des facteurs sociaux, affectifs, historiques et culturels, on peut faire choix dans une première étape de les ignorer ; ce qui ne va pas sans conséquences épistémologi- ques graves.

Voilà donc les idées.

Elles ne suffisent pas cependant à expliquer les raisons de ce développement considérable des disciplines cognitives, ces dernières décennies.

Il aura fallu, on le verra plus loin, le prodigieux essor des neurosciences et les progrès spectaculaires accomplis par l"informatique notam- ment au travers du développement technique d"ordinateurs de plus en plus performants et remettant même en cause les archi- tectures classiques de construction et de fonctionnement des machines.

Pour ne citer que quelques exemples : 1. en neurochimie, on a pu développer l"exploration systé- Retrouver ce titre sur Numilog.commatique des substances (neurotransmetteurs et hormones) intervenant dans la biochimie des processus cérébraux et, par là, révolutionner les conceptions traditionnelles et simplistes du cerveau et du neurone ; 2. en neurophysiologie, on sait aujourd"hui enregistrer l"acti- vité de neurones isolés et étudier les multiples situations neuro- électriques de l"organisme ; 3. en neuroanatomie, les techniques d"imagerie cérébrale permettent une précision jamais atteinte dans les cartogra- phies neuronales ; 4. en informatique, en mathématiques et en physique enfin, la mise au point de théorisations, de logiciels et de langages de " haut niveau » favorise une souplesse inattendue dans le traitement des données et la modélisation.

Ce foisonnement de données et d"approches est peut-être à l"origine, d"une part, de certaines confusions quant à l"objet des sciences cognitives et, d"autre part, des positions tranchées que ces mêmes sciences peuvent susciter sous forme d"affron- tements philosophiques où la " croyance » entre parfois pour une plus large part que la simple sagesse épistémologique.

Ainsi en va-t-il de l"opposition centrale entre cognitivisme et connexionnisme.

Nous le verrons au terme de ce panorama dont l"ambition est d"être introductif, à défaut d"une exhausti- vité rendue impossible par la multiplicité des travaux.

Retrouver ce titre sur Numilog.com1 L"intelligence artificielle Rêves, réalités et mythes L"intelligence artificielle : un rêve très ancien La naissance de l"intelligence artificielle peut apparaître comme contemporaine, du moins dans l"acception moderne du terme, à savoir : l"utilisation de l"ordinateur comme moyen de simulation des processus naturels ou comme support de capa- cités ordinairement attribuées à l"intelligence humaine.

En vérité, le désir de réaliser des " machines intelligentes » date de l"Antiquité.

Et sans doute, l"une des premières mentions du genre pourrait se retrouver au chant XVIII de l" Iliade, dans lequel Héphaïstos, dieu du Feu, avait construit des tables à trois pieds munies de roulettes qui se déplaçaient toutes seules dans les palais des dieux, sortes de robots avant la lettre (Pitrat, 1985) ! Il y eut aussi, dans la tradition juive, le Golem, automate à forme humaine, fait de bois et d"argile, et qui devenait servi- teur du rabbin capable d"inscrire un mot magique sur son front.

Plus tard, au XVI siècle, on se mit à rêver d"automates simulant le corps humain. Ce rêve perdura.

Au XVII siècle, Descartes, lui aussi fasciné par les automates, introduisit l"idée d"" ani- mal-machine », avec déjà l"espoir que certaines activités humaines pouvaient être simulées mécaniquement.

Cet espoir prit forme au XVIII siècle avec Vaucanson, lequel construisit d"abord un automate joueur de flûte traversière, puis surtout, en 1738, son célèbre canard capable de nager, de battre des ailes - chaque aile était composée d"environ deux mille piè- ces ! -, d"avaler du grain et de rejeter des fientes, en l"occur- rence des boulettes de pain colorées La figure frappa les esprits de l"époque et, en 1747, La Met- Retrouver ce titre sur Numilog.comtrie osa franchir le pas en publiant L"Homme machine où, pour la première fois, se voyait remise en cause la distinction entre l"homme et la machine.

En 1769, un automate encore plus complet vit le jour : celui de Kempelen, prenant la figure d"un Turc assis sur un coffre et placé devant un échiquier.

Cet auto- mate eut un grand succès ; c"était en fait une supercherie : un joueur nain s"y trouvait dissimulé, assurant le jeu des pièces.

Mais le rêve était lancé et le XX siècle allait le concrétiser : en 1912, Torrès y Quevedo réalisait un automate à même de jouer les finales roi et tour contre roi, et, en 1945, K. Zuse fut le premier à programmer les règles du jeu d"échecs.

En 1949, C.

Shannon, le célèbre concepteur de la théorie de l"information, mit au point les principes de base d"une méthode pour jouer aux échecs.

L"année suivante, le logicien anglais A.

Turing construisit à son tour un pr